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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 9 septembre 2020

The Clodhopper - Victor Schertzinger - 1917



Everett Nelson est un jeune homme qui travaille durement à la ferme familiale. Son père, Isaac Nelson est le président de la Farmer State Bank à Beeler's Bend. Sa maman est une brave femme qui rève de s'acheter une robe en soie mais son mari est un radin qui économise chaque penny.

Alors que Everett travaille au champ, la gentille voisine, Mary Martin l'appelle pour lui offrir un bout de gâteau qui vient de sortir du four. Tout en papotant, Mary lui montre l'annonce du prochain picnic qui aura lieu pour célébrer le 4 juillet. Après réflexion, Everett l'invite avant de renter à la maison où il essaie un vieux costume élimé ayant appartenu à son père. Celui-ci ne veut rien entendre et déclare que son fils doit retourner au champ.
Durant la nuit Everett essaie tant bien que mal de recoudre le vieux complet mais sa mère lui commande un nouvel ensemble. Ainsi lorsque le père part à la banque, Everett peut-il s’habiller et filer chercher sa belle tandis que sa maman va travailler au champ.
Everett et Mary passent une belle journée mais celle-ci finit abruptement lorsque le père, en chemin pour rentrer à la maison l'aperçoit au milieu de la foule et le force à rentrer à la maison où il demande des comptes. Comme Everett refuse de dire où il a trouvé son nouveau costume, sa mère prend sa défense en déclarant lui l'avoir offert car il est au moins autant son fils.
Furieux de voir son autorité remise en question, le père est sur le point de frapper sa femme lorsqu'Everett s'en mêle et l'envoie au tapis. C'en est trop pour l’acariâtre bonhomme qui monte flanquer une dérouillée à son fils à coups de ceinturon.
C'en est trop, Everett décide de quitter la ferme familiale au grand dam de sa mère qui voit partir son seul bonheur.

Everett arrive à New York. dans une petite allée il découvre une annonce demandant un concierge. Il pénètre alors dans le bâtiment et se retrouve au plein centre d'une répétition de danseurs pour Seligman, le créateur des fameuses revues qui cherche justement de l'inspiration pour son prochain spectacle.
En apercevant Everett, il lui demande de danser et Everett, surpris et maladroit esquisse quelques pas avant de se lâcher. Seligman décide de l'engager et le soir de la première, la danse de péquenot d'Everett obtient un franc succès. A tel point que Seligman lui offre un contrat mirobolant.

Pendant ce temps à la ferme, le père intercepte toutes les lettres adressées à sa femme par leur fils. De retour à la banque, un client entend que l'établissement a fait un mauvais placement. Aussitôt c'est la débâcle, le bouche à oreille faisant son office, tout le monde veut retirer son argent de la banque et c'est la catastrophe.
Au même moment le succès d'Everett est imprimé dans le journal et Mary court voir la maman de la nouvelle star des soirées new-yorkaises pour lui montrer l'article. Comme son mari refuse de faire appel à son aide, la maman envoie Mary à New-York ...



Quelle charmante histoire ! Le début est extrêmement touchant, la relation entre la mère jouée par Lydia Knott (la maman de Lambert Hillyer) et son fils alias Charles Ray reflète un amour profond.
Le père est terrible et on comprend l'alliance entre le fils et sa mère. La petite voisine interprétée par Margery Wilson est adorable.

Je suppose que le nom de Seligman est inspiré par la compagnie Selig Polyscope ?


Titre français : Le lourdaud

46 minutes


Charles Ray ... Everett Nelson
Charles K. French ... Isaac Nelson - Everett's Father
Margery Wilson ... Mary Martin
Lydia Knott ... Mrs. Nelson
Tom Guise ... Karl Seligman (as Thomas Guise)

mercredi 11 septembre 2019

The Coward - Reginald Barker, Thomas H. Ince - 1915


A Cotton Creek, le sensible Frank Winslow roucoule auprès de sa petite amie Amy tandis que son père, le Colonel Winslow lit avec délice une lettre du Général Beauregard (j'ai lu Beaugard ?), un vieil ami toujours actif dans l'armée qui lui annonce avec diplomatie qu'il fera appel à ses services si nécessaire.
La guerre débute et les hommes de la région vont s'enrôler avec fierté. Seul Frank est horrifié à cette idée. Sous la pression il se présente mais ne tarde pas à filer à l'anglaise.

De retour à la maison, Frank doit affronter son père qui sort alors un revolver afin de convaincre son fils de la nécessité de faire face en homme et de perpétuer le nom de la famille avec les honneurs.


Le pauvre Frank se retrouve à nouveau au bureau où il prétend avoir eu besoin du consentement de son père pour s'engager.

L'appel de la troupe retentit, Frank dans son costume de confédéré quitte les deux femmes de sa vie en larmes et prend sa place au sein de la troupe.
Le soir même il est de piquet mais les bruits de la nuit le font sursauter et il finit par complétement paniquer avant de prendre la fuite.

A l'appel le lendemain matin, sa disparition est constatée et il est officiellement reconnu comme déserteur. Frank retourne chez lui et se réfugie dans la cuisine où les deux serviteurs sont désemparés. Sa mère vient réconforter son fils mais le père fait  une apparition menaçante.
Devant la lâcheté de son fils il décide de prendre sa place pour sauver l'honneur des Winslow.

Une semaine passe et les troupes de l'Union s'arrêtent à la propriété. Le poste de commandement s'installe dans la maison et Frank, affolé, se réfugie dans le galetas où il surprend les plans des hommes assis dans le salon. Son sang ne fait alors qu'un tour et il se lance alors dans une mission quasi impossible : dérober les plans et prévenir les troupes confédérées ...



L'action est extrêmement lente mais le jeu des acteurs vaut le détour. Peu d'intertitres mais les expressions suffisent à elles-mêmes et les images sont belles et nettes. 
Du coup on prend plaisir à se plonger dans cette époque en compatissant un peu pour le pauvre Frank qui est vraiment une loque lorsqu'il s'agit de s'engager.
Le père projette une image rigide et dure, la compréhension et la tendresse ne sont pas de mise. On comprend qu'à cette époque on ne plaisantait pas forcément avec un père de cet acabit ... La mère par contre est comme toutes les mères, l'instinct maternel prend le dessus.

Mises à part quelques grosses longueurs, le film vaut quand même le détour même si ce n'est que pour se plonger dans le passé.
La fin est assez prévisible, on se doute bien qu'il faudra un revirement pour que Frank puisse reprendre contact avec son père !

Titre français : Un lâche

76 minutes


Frank Keenan ... Col. Jefferson Beverly Winslow
Charles Ray ... Frank Winslow
Gertrude Claire ... Mrs. Elizabeth Winslow
Patricia Palmer ... Amy (as Margaret Gibson)
Nick Cogley ... A Negro Servant
Charles K. French ... A Confederate Commander
Minnie Devereaux ... Mammy (as Minnie Provost)




mercredi 29 novembre 2017

The Busher - Jerome Storm - 1919


A Brownsville, un patelin au milieu de nulle part mais où passe une voie verrée, Ben Harding s'ennuie tout en flirtant avec sa voisine, Mazie Palmer. Son passe temps favori est de jouer au baseball.
Mazie qui est très attachée à ce garçon un peu indolent est aussi courtisée para Jim Blair, le fils du banquier, qui lui fait les yeux doux en lui proposant de l'emmener dans sa grosse automobile.

Un jour un train est forcé de s'arrêter dans la petite ville et une équipe de joueurs de baseball en descend. Pour tuer le temps, ils jouent au baseball et lance une balle à Ben qui réagit aussitôt. L'entraineur de l'équipe est épaté de voir le talent de Ben et organise un match amical.
Plus tard il propose à Ben de jouer dans son équipe et Ben quitte sans peine sa ville natale pour se rendre dans la grande ville. 
A son arrivée il est bien sûr charrié par ses collègues mais finit par très vite trouver sa voie en s'habillant à la mode et en draguant les jolies filles.
Le jour du grand match, le succès n'est pas au rendez-vous, pire il n'accorde par un regard à Mazie venue avec tous les habitants de la petite ville pour supporter leur héros ...

Charles Ray est encore tout jeune et dans ce film on comprend un peu mieux pourquoi il était une star à cette époque. Il émane en effet de lui un air un peu campagnard naïf et innocent, tout en étant un peu mou et lourd dans sa manière de fonctionner. Bref, on imagine sans peine pourquoi il a été si souvent choisi pour incarner des garçons campagnards.
Colleen Moore fait un peu nunuche, mais ce n'est pas de sa faute, c'est le rôle qui veut cela .. Quant à John Gilbert il a l'air d'une sauterelle maigrichonne.
Amusant de voir ces deux grandes stars en devenir dans leurs premiers rôles !

Il faut être américain pour comprendre l'engouement pour le baseball, j'avoue que j'ai un peu de la peine à me passionner pour ce sport dont les règles me paraissent bien obscures.


60 minutes

Charles Ray ...
Ben Harding
Colleen Moore ...
Mazie Palmer
John Gilbert ...
Jim Blair (as Jack Gilbert)
Jay Morley ...
Billy Palmer
Otto Hoffman ...
Deacon Nasby


Ne rêvez pas, Colleen ne joue pas au baseball dans ce film !

mercredi 15 novembre 2017

The Garden of Eden - Lewis Milestone - 1928

 

Toni Lebrun quitte subrepticement Vienne et sa famille car elle en a assez de faire et vendre des Bretzels après qu'elle ait obtenu un diplôme de chanteuse à l'opéra de la ville. Elle veut maintenant vivre sa vie.

Dans le train qui la mène à Budapest où un contrat l'attend au Palais de Paris, elle sourit à sa future carrière en s'endormant dans le train.

A Budapest elle se rend au cabaret qui n'a rien de glorieux. Rentrée par la petite porte elle fait la connaissance de la patronne Madame Bauer qui cherche à présenter des filles susceptibles de plaire à une clientèle masculine huppée.
Toni refuse de porter le costume olé olé prévu pour son entrée. Madame Bauer, fine mouche, lui confie le costume de la puritaine. Ainsi vêtue Toni chante sur scène sans se douter que le succès vient uniquement de la lumière que l'éclairagiste pointe sur sa personne, dévoilant ainsi son anatomie sous les voilages qui ne cachent plus rien. 
Toni est furieuse mais se retrouve bien triste lorsque son amie Rosa, la couturière, lui apprend qu'elle est sur le point de partir en vacances. Rosa, touchée par le chagrin et l'innocence de Toni décide de l'emmener avec elle.

Toutes deux arrivent en train à Monte Carlo et se font mener à l'Hôtel Eden où Rosa se présente sous le nom de Baronne Rosa de Garcer. Horrifiée, Toni croit avoir affaire à une aventurière, mais il n'en est rien, Rosa est veuve d'un comte et touche une pension qui lui permet de mener la grande vie quelques semaines par année. Le reste du temps, elle travaille 50 semaines par années en tant que couturière pour échapper à ses amis. Toni est présentée comme la fille qu'elle aurait toujours voulue avoir, Antoinette.

Bien vite Antoinette se fait remarquer par Richard Dupont, un jeune homme qui loge dans la chambre d'en face et qui aimerait bien venir faire sa cour. De son côté Rosa retrouve un vieil ami, le Colonel Dupont ...


Charmante comédie qui flirte avec la légèreté. Corinne Griffith, en beauté, fait tourner les têtes et Charles Ray est loin de ses rôles de campagnards mal dégrossis habituels.
Lewis Milestone peaufine la réalisation, les images sont parfaitement maitrisées grâce à John Arnold (qui a été acclamé lors du tournage de The Big Parade) et de William Cameron Menzies (directeur artistique) ... on se laisse entrainer à Monte Carlo à l’hôtel Eden ces années là, il n'y a pas si longtemps ...


Une séquence de rêve tournée en technicolor deux bandes n'a pas été retrouvée à ce jour.

Histoire basée sur une pièce de Rudolph Bernauer et Rudolph Österreicher, on trouve un très beau DVD chez Flicker Alley, musique de Robert Israel.




78 minutes

Corinne Griffith ...
Toni Lebrun
Louise Dresser ...
Rosa
Lowell Sherman ...
Henri D'Avril
Maude George ...
Madame Bauer
Charles Ray ...
Richard Dupont
Edward Martindel ...
Col. Dupont

mercredi 14 décembre 2016

Getting Gertie's Garter - E. Mason Hopper - 1927



Sur un paquebot transatlantique, la belle Gertie Darling est très admirée et surtout un peu trop courtisée. Son fiancé Algy Brooks la couvre des yeux tandis que Barbara suit des yeux son mari Jimmy qui semble lui aussi tombé sous le charme de Gertie.
Gertie raconte avoir quitté quelqu'un à Paris. En réalité le quelqu'un en question est Ken Walrick un avocat et ami de Algie qui plus est. Il se trouve que Ken avait offert une précieuse jarretelle (qu'il avait prise pour un bracelet !) avec son portrait à Gertie et que celle-ci doit lui la rendre car l'objet est bien sûr très compromettant. Or ce qui est facile à dire n'est pas forcément facile à faire.
A leur arrivée chez Ken, Gertie découvre que son ex est maintenant fiancé à Teddy Desmond, une jeune fille très jalouse ...

Une succession de quiproquos à la pelle, le chassé croisé autour de la jarretelle de Gertie provoque bon nombre d’incompréhensions, le rythme accélère et la fin est complétement déjantée même si elle est quand même prévisible ! La comédie burlesque dans toute sa splendeur !

D'après la pièce d'Avery Hopwood

Un remake portant le même titre est tourné par Allan Dwan en 1945 avec Dennis O'Keefe, Marie McDonald et Barry Sullivan 

On trouve ce film chez Grapevine, ou en ce moment sur la toile ! 

73 minutes



Marie Prevost ...
Gertie Darling
Charles Ray ...
Ken Walrick
Harry Myers ...
Jimmy Felton
Sally Rand ...
Teddy Desmond
William Orlamond ...
Jenkins
Fritzi Ridgeway ...
Barbara Felton
Franklin Pangborn ...
Algy Brooks
Dell Henderson ...
Barry Scott
Lila Leslie ...
Teddy's Aunt

mardi 26 février 2013

The Fire Brigade - William Nigh - 1926



May McAvoy ...
Helen Corwin
Charles Ray ...
Terry O'Neil
Holmes Herbert ...
James Corwin (as Holmes E. Herbert)
Tom O'Brien ...
Joe O'Neil
Eugenie Besserer ...
Mrs.O'Neil
Warner Richmond ...
Jim O'Neil
Bert Woodruff ...
Capt. O'Neil
Vivia Ogden ...
Bridget
DeWitt Jennings ...
Fire Chief Wallace
Dan Mason ...
Peg Leg Murphy
Erwin Connelly ...
Thomas Wainright

90 minutes
Autre titre : Alarm

Dans une grande ville, les O'Neil sont pompiers de père en fils depuis trois générations. La mère et veuve de Patrick, mort en action, veille sur ses trois fils comme une mère poule. Le grand-père bien que d'un âge avancé veille toujours sur la caserne du quartier, composée d'un char tiré par trois juments grises dressées à réagir au quart de tour en cas d'alerte.
Les trois frères opèrent au sein de la même caserne sous les ordres du chef Wallace, un homme qui non seulement combat le feu mais combat aussi les politiciens véreux de la ville, et Thomas Wainright en particulier, un entrepreneur de mèche (oui !) avec les autorités qui lui filent les contrats de construction sous prétexte que ses offres sont les plus avantageuses, le tout sous la houlette d'un riche homme d'affaires, James Corwin.
Or ses bâtiments sont des vrais pièges tueurs, les matériaux utilisés sont de piètre qualité et les normes de construction ne sont pas respectées. Justement l'un de ses immeubles vient de prendre feu, tuant au passage Jim O'Neil. Le jour d'une démonstration devant les notables de la ville, Terry fait la connaissance de Helen Corwin qui remet la coupe au meilleur sapeur. Visiblement ému par la jeune fille Terry rate plus ou moins les épreuves mais les deux jeunes gens tombent amoureux l'un de l'autre au grand déplaisir du père d'Helen qui chasse Terry venu sur invitation au cours d'une soirée chic.
 Quelque temps plus tard c'est au tour de Joe de laisser sa peau dans un incendie. Entre temps un orphelinat construit par Wainright est inauguré et Wallace envoie Terry chercher les preuves nécessaires visant à prouver le danger de ces immeubles. Terry découvre que les mélanges composant les murs ne sont pas réglementaires et s'en retourne chez Corwin pour découvrir qu'il est en fait l'instigateur de ces économies mal placées ....




Un film à la gloire des pompiers qui donne l'occasion de voir le faste des parades d'antan et surtout le niveau d'estime porté à ces troupes d'élites par la population.
Le matériel est d'une relative modernité, ainsi verra-t-on des porteurs de masque vêtus de combinaisons ignifuges lors d'un incendie chimique même si les sapeurs sont vêtus simplement d'un casque rallongé à l'arrière sans visière et d'une veste de moyenne épaisseur. Au cours de l'exercice on verra la dextérité à déployer les échelles, à les escalader en mouvement ainsi que divers démonstrations de lances d'incendie et sauts de l'ange dans la bâche de saut tendue par les collègues d'une hauteur de 85 pieds (25 m) : très impressionnant !
Le film comporte de nombreuses scènes de déploiement de matériel et donc ça devrait être un bonheur pour quiconque s'interesse aux méthodes et au matériel de l'époque. L'histoire est dans le fond très moderne et relate la lutte contre la corruption d'une poignée d'hommes honnêtes qui seront évincés par des individus riches détenteurs du pouvoir sous la houlette d'un gouvernement corrompu peu enclin à une réelle justice par souci de gain avec en fond de toile un jeune homme de classe moyenne épris d'une jeune fille riche ... 
Comme on s'y attend une grosse catastrophe survient à la fin et donne lieu à une scène grandiose. Les alarmes de différents niveaux sonnent, déclenchant le plan d'urgence des différents postes selon le shéma préétabli; à la quatrième sonnerie, les trois juments du quartier vont se placer d'elles-mêmes sous leurs colliers d'attelage et à peine les hommes sont-ils à bord du char qu'elles partent au grand galop le long de l'avenue, dépassant au passage un camion bien lourd qui peine à avancer, le tout dans une gerbe d'étincelles ... une scène tout simplement grandiose !
Un film en outre émouvant aussi car bien sûr on voit les conditions difficiles et l’héroïsme de ces hommes qui combattent le feu pour sauver ce qui peut l'être.
Charles Ray et May McAvoy étaient encore célèbres à cette époque. Charles Ray avait déjà attrapé la grosse tête vers le début des années 20, il mettra sa fortune dans un film qui sera un fiasco puis sa popularité ira decrescendo. May McAvoy quant à elle quittera le monde du cinéma pour se consacrer à son mariage en 1929. Elle fera dans les années des apparitions non créditées.
On ne voit pas beaucoup Homes Herbert dans ce film, mais il est toujours aussi classe à mes yeux ! DeWitt Jennings est un excellent acteur avec un présence certaine, Eugenie Besserer apporte la dimension de la mère irlandaise aimante, Tom O'Brien et les autres sont tout à fait dans leur élément, bref, un chouette film qu'il est toutefois difficile de se procurer ...
A noter des effets spéciaux particulièrement réussis : les scènes d'incendie et les effondrements d'immeubles sont nombreux.

Eugenie Besserer et Tom O'Brien

Charles Ray





Tom O'Brien

Erwin Connelly

May McAvoy

T. O'Brien et Bert Woodruff





Holmes Herbert





Vous brûlez les hommes ... les étouffez ... et les aveuglez ...




Les trois cavales aux pieds ailés ...



Titres français (incomplet)

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