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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


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mercredi 24 juin 2020

Dawn - Herbert Wilcox - 1928



Durant le 1ère guerre mondiale, à Bruxelles occupée par les Allemands, Edith Cavell travaille à l'Institut de médecine Berkendael. Un soir elle se rend faire que emplettes et surprend le fils de la tenancière, Jacques Rappard qui avoue à sa mère avoir tué une sentinelle pour s'évader. Edith comprend tout de suite que Jacques est en danger et demande à sa mère de lui confier son fils qu'elle cache dans le sous sol de l'institut. Avec l'aide d'une infirmière elle dissimule l'entrée du local par une grosse armoire.

Plus tard, avertie par Mme Rappard qu'une rafle va être menée en ville, Edith demande à son amie Madame Pitou de faire traverser la frontière à Jacques en embarquant sur sa péniche. Madame Pitou accepte et prend la carte postale que lui tend Edith qui s'adresse à elle-même "que le malade est tiré d'affaire".
A la douane, Madame Pitou remet la carte à un douanier qui lui la poste bien aimablement.

Edith est rassurée mais se souvient du visage angoissée de Jacques lorsqu'il décrivait tous les pauvres soldats cachés dans les alentours pour échapper aux allemands la hante. Elle décide donc de mettre sur pied un service d'évasion avec l'aide de ses amies Madame Pitou, Madame Bodart qui met son fils Philippe à contribution pour servir de guide aux évadés et Madame Rappart. Des faux papiers sont fournis et l'adresse transmises aux premiers hommes qui sortent en douce du pays.

L'étau se resserre autour de l'institut car les Allemands se doutent qu'un trafic est mis sur pieds au vu du nombre de prisonniers qui ont rejoint leurs troupes de l'autre côté de la frontière. Toutefois ils ne trouvent pas l'entrée du local dans lequel sont cachés de nombreux hommes.

Un jour, un aviateur anglais grièvement blessé est retrouvé dans la campagne par deux femmes. Les journaux publient des avis de recherche et menacent quiconque aiderait l'évadé de mort.
Malgré tout Edith se rend au chevet du pauvre homme qu'elle fait évacuer en ambulance. Un allemand voit la civière et sonne à la porte avant de découvrir Edith au chevet de l'aviateur. L'allemand comprend et se retire sans donner l'alerte.
Malheureusement, un des hommes qu'Edith avait sauvé a été intercepté et a tout dénoncé. Les allemands débarquent donc en force à l'institut et se rendent directement à la cave où l'aviateur anglais attend son petit guide Philippe Bodart. Celui-ci arrive juste avant que la cache ne soit découverte et l'aviateur prend ainsi la poudre d'escampette.

Les Allemands découvrent un plan d'accès de la cave et emmène Edith. Tout le réseau est dénoncé et Edith passe en jugement.
Comme elle reconnait avoir aidé 210 hommes à traverser les frontières elle est condamnée à mort.
Le 12 octobre 1915 elle est fusillée.


La vraie histoire de Edith Cavell, cette nurse anglaise dont le réseau a sauvé 210 évadés. Ce film a été censuré à sa sortie pour éviter de froisser les allemands.

Sybil Thorndike joue le rôle d'Edith avec beaucoup de sobriété et de sang froid. Madame Bodart est jouée par elle-même. Les images sont remarquables et l'action soulève de nombreuses questions. Le patriotisme n'est pas suffisant ... L'histoire dépeint des personnages très humains. J'avoue que le soldat Rammler qui refuse de tirer sur Edith m'a beaucoup émue. Il semblerait toutefois que ce rôle soit une légende.

Il est quand même très malheureux qu'Edith soit dénoncée par l'un des hommes qu'elle avait sauvé et non par l'allemand qui a découvert l'aviateur blessé (mais il semble que dans la réalité il s’agissait d'un allemand infiltré).

On oublie un peu pour préserver le mythe qu'Edith faisait partie d'un réseau bien organisé et rodé !


D'après le livre écrit par Reginald Berkeley

96  minutes


Sybil Thorndike ... Nurse Edith Cavell
Ada Bodart ... Self (as Madame Ada Bodart)
Gordon Craig ... Philippe Bodart
Marie Ault ... Mme. Rappard
Mickey Brantford ... Jacques Rappard
Mary Brough ... Mme. Pitou
Richard Worth ... Jean Pitou - Bargekeeper
Colin Bell ... Widow Deveaux
Dacia Deane ... Mme. Deveaux's Daughter
Cecil Barry ... Col. Schultz
Frank Perfitt ... Gen. von Zauberzweig


mercredi 22 janvier 2020

Unknown Love - Léonce Perret - 1919



Aux Etats-Unis, après que le pays soit entré en guerre, toutes les amies de Doris Parker correspondent avec un homme sur le front en France.
Lorsque l'une d'elles lit qu'un ami de son fiancé est seul et sans famille, Doris prend ses coordonnées et se lance. Une première lettre parvient donc à Harry Townsend qui n'en croit pas ses yeux. Bientôt une correspondance s'établit et Doris tombe amoureuse de cet homme qui chérit sa patrie par dessus tout. De son coté celui-ci lui envoie une photo de l'un de ses amis car il ne se trouve pas assez poétique et ne veut pas décevoir sa correspondante.

Pendant ce temps, avec l'accord du père de Doris un attaché militaire anglais, Jack Tims, essaie de faire la cour à Doris mais celle-ci est trop éprise de son soldat sur le front pour lui accorder de l'attention.

Durant un affrontement particulièrement violent, Townsend est grièvement blessé alors qu'il tente de sauver un camarade. Il est évacué vers l’hôpital américain de Tours. Le mot qu'il portait sur lui à l'attention de Doris est envoyé à la jeune fille avec les coordonnées de l’hôpital.


Alors qu'elle a une fois de plus refusé de parler au Capitaine Tims, Doris lui fixe enfin un rendez-vous pour lui demander de l'emmener en France. Tims qui croyait à un revirement de sa part, n'a pas le coeur de lui refuser sa demande et l'emmène sur le navire qu'il commande.

Au cours de la traversée, le bateau est attaqué par un sous-marin et le Capitaine est grièvement touché. Il meurt heureux pour la patrie, auprès du drapeau et de celle qu'il aime et son corps est jeté à la mer avec les honneurs.

Doris arrive en France et s’attarde à rendre hommage à l’héroïque Capitaine Tims avant de partir pour Tours ...



Un film patriotique très engagé aux images superbes et parfaitement maitrisées. La caméra n'est jamais statique, les plans particulièrement soignés dans des décors choisis avec soin.
Les scènes de guerre paraissent authentiques, on se croirait sur le terrain. Léonce Perret nous montre aussi les passe-temps des soldats lors de brèves trêves.


Les étoiles de la gloire

48 minutes

Dolores Cassinelli ... Doris Parker
E.K. Lincoln ... Harry Townsend
Warren Cook ... John Parker (as W. Cook)
Robert Elliott ... Captain Jack Tims
Bradley Barker ... Townsend's Pal




mercredi 25 septembre 2019

General Custer at the Little Big Horn - Harry L. Fraser - 1926




En 1876, la civilisation se heurte aux indiens refoulés toujours plus loin vers l'Ouest. Un vétéran de la guerre civile, le Général Custer est responsable d'un avant poste dans le Montana. L'agent indien, Renton, lui annonce que de nombreux indiens quittent la réserve pour rejoindre les troupes de Sitting Bull. 

Sitting Bull alias Running Deer
Les guerriers Cheyennes et sioux ont en assez de subir la loi de l'homme blanc.
Le scout Lem Hawks vient ensuite faire son rapport avant de se rendre chez les Rossman où le Capitaine Harry Page courtise Betty, la fille de la maison.
Betty porte déjà la bague de Lem et accepte celle de Harry car son coeur balance entre les deux hommes.
Harry est jaloux, ainsi quand Custer demande à Lem de ramener le Chef Sioux Gall afin de le convaincre de ne pas s'impliquer dans le conflit qui commence à fomenter, Harry envoie-t-il le lieutenant Farley avec mission de ramener Gall, plutôt mort que vif ..



Ed Cobb
Ce triste épisode de l'histoire des États-Unis est relaté ici de manière peu passionnante avec en trame de fond la rivalité entre deux hommes pour une femme qui ne sait pas au quel accorder ses faveurs.
Roy Stewart était l'un des cowboys de l'écran le plus connu dans les années 20, sa carrière se poursuit au-delà du muet mais il meurt d'une crise cardiaque en 1933 à l'âge de 49 ans. Son rival dans ce film n'est autre que Edmund Cobb dont la carrière court durant plus de 50 ans avec 666 films à son actif.


Helen Lynch
La belle du film est incarnée par la jolie Helen Lynch, une ancienne WAMPAS Baby Star de 1923 dont la carrière marchait bien avant qu'elle n'épouse Carroll Nye et la venue du parlant.

Pour en savoir plus sur la bataille de Little Big Horn cliquez ici.










55 minutes


John Beck ... General George A. Custer
Roy Stewart ... Lem Hawks
Edmund Cobb ... Captain Harry Page
Arthur Morrison ... John Rossman
Helen Lynch ... Betty Rossman
Norman Lindley ... Jack Rossman
Dick La Reno ... Charles Renton - Indian Agent
Andrée Tourneur ... Mrs. Smith (as Andre Tourneur)
Bert Lindley ... General Terry (as Herbert Lindley)
Ralph McCullough ... Lieutenant Farley
Running Deer ... Sitting Bull
Felix Whitefeather ... Chief Gall (as White Feather)
Young Eagle ... Chief Little Bear
Black Hawk ... Little Horse
Ray Stewart (photo non tirée du film)




mercredi 4 septembre 2019

The Drummer of the 8th - Thomas H. Ince - 1913 (Short)



En 1861, juste avant le début de la guerre de Sécession. Le petit Billy Durand est rattrapé par sa mère qui le débarbouille avant qu'il parte à l'école.
Près de la clôture de leur maison, son frère Jack courtise leur voisine, Mildred Brown et la petite soeur de celle-ci et Billy font des grimaces dans leur dos avant de quitter la maison.

La guerre est déclarée et Jack s'enrôle dans les troupes en partance pour le front. Billy voudrait le rejoindre mais ses parents ne sont évidemment pas d'accord. Du coup Billy s'enfuit avec son tambour en laissant un mot dans sa chambre à l'attention de ses parents qui sont catastrophés.

Billy est maintenant tambour sous un faux nom. Jack est incapable de localiser son petit frère qui est aux premières loges du conflit qui font rage entre les sudistes et les nordistes.




Après un violent affrontement avec les confédérés, Billy, blessé, est fait prisonnier mais réussit à s'enfuir par un trou dans une palissade avant de se réfugier dans la tente du commandant où il se cache dans un coffre. Ainsi il surprend les détails du plan de bataille de l'ennemi et parcourt la distance qui le sépare de ses troupes où il peut enfin confier à ses chefs les projets d'attaque des sudistes.
Malheureusement de leur côté, leurs adversaires ont retrouvé la chemise ensanglantée de Billy et se doutent qu'un espion a surpris le plan d'attaque qu'ils modifient alors.

L'affrontement a bien lieu mais de manière catastrophique pour l'Union et Billy qui trouve la mort. Ses parents qui ont reçu une lettre des autorités annonçant son retour, préparent son arrivée dans la joie mais ont la grande douleur de voir apparaitre leur fils dans son cercueil recouvert de la bannière de l'Union...



Ce film est visible sur Youtube. Les images sont particulièrement nettes et l'action montre toute l'absurdité de la guerre. On reste un peu sonné face à la fin abrupte qui laisse un goût amer.
Les combats sont montrés de façon très réaliste et ce pan de l'histoire parait tout à coup plus proche.
Le petit Billy est très bien incarné par Cyril Gardner (de son nom de naissance Gottlieb, nom difficile à porter juste avant la première guerre mondiale). Il passa derrière la caméra après une infection de la peau qui le défigura et il mourra très jeune en 1942 à l'age de 44 ans.


Mildred Harris était la première femme de Charlie Chaplin avec lequel elle eut un enfant, Norman Spencer, qui mourut trois jours après sa naissance. Plus tard elle fit la connaissance d'Edward, le Prince de Galles alors le future roi Edward VIII qu'elle présenta à Wallis Simpson. Edward devint plus tard le Duc de Windsor après qu'il se soit éprit de Wallis (Duchesse de Windsor). Mildred décéda d'une pneumonie suite à une opération à l'âge de 43 ans après une très belle carrière dans le cinéma muet.

Jack semble interprété par Frank Borzage que l'on ne reconnait pas vraiment tant il passe vite à l'écran.

En 1911 lorsque Ince entre au Service de Kessel et Bauman de New York Motion Pictures, il est délégué en Claifornie pour exploiter le filon des westerns devenus très populaires sans avoir les moyens de les rendre crédibles. Il crée donc dans un canyon non loin de Santa Monica "Inceville" ce qui lui permettra d'utiliser des décors plus adaptés aux films. Au début de nombreux films de deux bobines sont créés sous les labels Bisons ou Broncho, comme celui-ci, avant de passer sous le nom de Kay Bee, soit les initiales de Kessel et Bauman.


28 minutes

Cyril Gardner ... Billy Durand - the Drummer (as Cyril Gottlieb)
Mildred Harris ... Mildred Brown
Frank Borzage ... Jack Durand



mercredi 24 avril 2019

Vive la France! - Roy William Neill - 1918



Originaire de Virien en France, Geneviève fait une carrière dans le cinéma aux Etats-Unis.
Son fiancé à la ville comme à l'écran s'appelle Jean. La guerre bat son plein en Europe et lorsque les Etats-Unis entrent dans le conflit, les troupes commencent à défiler en ville.
Jean, Un acteur d'origine française mais désormais citoyen canadien, décide de s’enrôler dans l'armée et part pour l'Europe. Geneviève reçoit des missives de son fiancé mais lorsqu'une lettre lui apprend le décès de ses parents restés au pays assassinés par les Allemands, elle décide de rejoindre la France et se retrouve responsable d'une ambulance dans son village natal.

Malheureusement les Allemands sont sur le point de reprendre les lieux et Geneviève décide de rester prêter main forte aux blessés intransportables qui sont cachés dans un hôpital souterrain.

Les allemands débarquent et la jeune fille attire l'attention du Capitaine Schwartz, l'homme cruel qui a abattu ses parents. Schwartz décide de faire plier la pauvre fille qui se retrouve à sa merci mais résiste, à tel point que le sale type décide de la marquer au fer rouge du signe de la honte.

De son côté Jean se porte volontaire pour apporter un message de la plus haute importance aux troupes qui défendent vaillamment les positions de alliés. Malheureusement son avion est attaqué et il se retrouve à Virien grièvement blessé. Après avoir descendu le garde qui veille devant la porte de Geneviève, il retrouve sa bien aimée avant de perdre conscience  ...



Quel mélo ! L'action ne tient pas trop la route, les images de combat servent d'écrin à cette histoire à l'eau de rose qui s'attarde sur la pauvre Geneviève qui résiste au cruel Schwartz.
De son côté Jean est soit héroïque, soit blessé, voire mourant. On se demande quand même pourquoi Geneviève, infirmière, ne fait rien pour soulager le pauvre garçon ! D'ailleurs qui s'occupe des blessés durant son absence ?
De même qu'on se demande si Schwartz  n'a rien d'autre à faire que de s'en prendre à Geneviève qui résiste, encore et toujours à l'envahisseur ...
Le seul intérêt de ce film, ce sont les images de guerre qui semblent authentiques !


62 minutes

Dorothy Dalton ... Genevieve Bouchette
Edmund Lowe ... Jean Picard
Fred Starr ... Captain Heinrich May (as Frederick Starr)
Tom Guise ... Colonel Bouchier
Bert Woodruff ... Pierre Le Gai
Bert Sprotte ... German Sergeant (as B. Sprotte)


mercredi 3 avril 2019

Dangerous Days - Reginald Barker - 1920

Pauline Starke
Les usines Spencer tournent à plein pot, la production d'obus a le vent en poupe, la guerre fait rage en Europe.
Cela ne dérange pas Madame Spencer qui donne un bal masqué sous prétexte de récolter des fonds pour les victimes du conflit.

Son mari, Clayton est sincèrement désolé par la tournure des événements et offre une belle somme d'argent au curé pour ses orphelins belges tandis que leur fils, Graham, coule une vie sans souci et flirte allégrement sous le regard de Delight Haverford qui est bien désolée de voir celui qu'elle considère comme son fiancé regarder d'autres filles.


A l'usine, Graham a une secrétaire nommée Anna. Celle-ci est la fille de leur contremaitre, Herman Klein, un nouveau citoyen américain d'origine allemande.

Lawson Butt, Pauline Stark, Rowland V. Lee
Quand les Etats-Unis commencent à envisager d'entrer dans le conflit, Herman est déboussolé car son cousin Rudolph l'adjure de commettre un acte patriotique en faveur de ceux restés sur le vieux continent. D'abord peu convaincu Herman finit par se trouver confronté à lui-même et donne sa démission à l'usine.
Seule Anna continue à travailler pour Graham qu'elle aime secrètement. Lorsque le jeune homme lui offre une montre en témoignage d'amitié et de sa reconnaissance pour son travail, Anna est très émue.
Mais Rudolph qui voit tout dénonce la jeune femme à son cousin pour le pousser à rejoindre les troupes de saboteurs allemands et faire sauter l'usine. Pour bien s'assurer une réaction immédiate, il annonce à Herman qu'Anna s'est compromise avec Graham. Le père donne les tours comme de bien entendu et lorsque les Etats-Unis entrent en guerre, il demande à se faire réengager au sein de l'entreprise. Clayton accepte.
De son côté Graham veut s'engager dans les troupes et sa mère est terrorisée à cette idée tandis que son père voit là un beau geste patriotique ...



Sabotage sur fond de passion et de patriotisme. Malheureusement le film est trop incomplet pour se faire une idée objective. De ce qu'on peut voir, l'histoire n'est pas très plausible et même un peu barbante. Dommage car Reginald Barker nous a habitué à beaucoup mieux !

Ann Forrest
Anna Klein est folle du jeune Graham qui ne s'intéresse pas vraiment à elle jusqu'au moment où elle le cherche ouvertement. Le père Clayton n'aime plus sa femme (lui seul semble avoir une attitude décente dans le film) mais est sous le charme de Antonia Valentine. Celle-ci perd son mari à la guerre (c'est bien pratique pour le scénario), Madame Spencer quant à elle s'accroche à son fils qui tente de devenir adulte enfin..
Le père Klein pourtant contremaître est influençable et à la limite simplet (on se demande comment il pouvait être apprécié et contremaitre dans les usines Spencer), l'oncle Rudolph Klein est horrible (on voit bien qu'il n'est pas sain dans sa tête et dans ses actes), bref, difficile de se laisser prendre par l'action.



77 minutes (forme visible actuellement)

Titre belge : Heures d'épouvante

Lawson Butt ... Clayton Spencer
Clarissa Selwynne ... Natalie Spencer
Rowland V. Lee ... Graham Spencer (as Rowland Lee)
Ann Forrest ... Anna Klein
Stanton Heck ... Herman Klein
Milton Ross ... Dunbar (as H. Milton Ross)
Pauline Starke ... Delight Haverford
Bertram Grassby ... Rodney Page
Frank Leigh ... Rudolph Klein
Edward McWade ... Dr. Haverford (as Eddie McWade)
Barbara Castleton ... Audrey Valentine (ou Antonia Valentine)
Florence Deshon ... Marion Haydon
Barbara Castleton

mercredi 10 octobre 2018

A Couple of Downs and Outs - Walter Summers - 1923


Une grande parade est donnée pour fêter la fin de la 1ère guerre mondiale. Les troupes défilent sous les yeux du public qui applaudit les survivants. Parmi les spectateurs se trouve Danny Creath, un soldat rescapé de la guerre qui cherche maintenant du travail.
Las ! les choses ne sont pas si simples car, après avoir essuyé échec sur échec, Danny erre en direction du port où des chevaux revenus du front sont mis aux enchères. Les acheteurs ne se pressent pas, les animaux seront envoyés en Belgique pour être abattus. De loin, Danny aperçoit un maquignon battre deux chevaux et reconnait l'un d'eux, son vieux compagnon de guerre sur 4 jambes, Jack. Il se précipite donc à sa rescousse et flanque une raclée à la sale brute qui tombe à terre avant que n'arrive le propriétaire que Danny assomme à son tour. Le public est touché par l'histoire de Jack et un capitaine fait en sorte que Danny puisse s'enfuir avec le cheval.

Bien vite la police est à leurs trousses, Danny se bat contre un policeman avant de poursuivre sa route au grand galop. Plus loin lorsqu'il entend les pas de ceux qui le poursuivent, il pénètre dans une petite cour intérieure où des poules picorent. Découvrant une écurie, Danny y fait rentrer Jack auquel il donne un fond de sac d'avoine.
Le bruit attire une jeune fille déjà croisée dans la foule du défilé. Elle écoute l'histoire de Danny qui lui rappelle son frère tué au combat et, après avoir menti à la police qui frappe à la porte, invite le fugitif à manger. Danny lui raconte alors son histoire.
De fil en aiguille, il apprend à la demoiselle qu'il était maitre des chevaux d'une écurie chez un Comte dans le Sussex. Après avoir été suspecté d'un vol qu'il n'avait pas commis, trop fier, il avait refusé de revenir au château et s'était enrôlé dans les troupes avant d'être très vite envoyé au front avec ses deux chevaux, Jack et Jill. 
Peu après il avait été grièvement blessé et devait la vie à ses chevaux qui avaient poursuivi leur route pour rejoindre sa troupe qui déployait les canons le long d'une ligne de défense ...

Belle histoire qui touchera tous les amoureux des chevaux. Le film est précurseur de nombreux films du même genre, Cheval de guerre (War Horse), Prince noir, etc. On peut aussi se demander si The War Horse tourné par Lambert Hillyer en 1927 avec Buck Jones a été inspiré par cette histoire ? Allez savoir !
Il est particulièrement remarquable de voir l'amour porté aux chevaux dans un film datant de 1923 car ils sont en général peu considérés dans la plupart des films de cette époque. La Grande-Bretagne a toujours eu une affection particulière pour les chevaux, ici Jack reçoit même quelques bisous de la demoiselle!

En 1923, soit 5 ans après la fin de la guerre, on comprend le désarroi des soldats à leur retour du front. La vie est dure, il faut rentrer dans les rangs, trouver du travail, se faire une place, survivre. La fierté du héros l'empêche de retrouver du travail auprès de ceux qui l'ont accusé d'un vol, mais son coeur lui permettra de rencontrer de belles âmes. Les décors naturels sont une mine précieuse pour le spectateur qui veut se faire une idée du passé.

Le suivi des scènes est parfois un peu chaotique, les images sautent un peu mais l'histoire est compréhensive. C'est un bel hommage aux hommes et femmes restés humains et proches de leurs consciences malgré les difficultés. C'est aussi un bel hommage aux chevaux de guerre.
Pour ceux qui s'intéressent à l'histoire, il y a beaucoup d'images de guerre, d'attelages de chevaux, etc.
Rex Davis et Edna Best se montrent touchants, les policemen vous surprendront aussi.

https://www.30millionsdamis.fr/actualites/article/14684-les-animaux-morts-durant-la-grande-guerre-enfin-mis-a-lhonneur/ 


65 minutes

Edna Best ... Molly Roarke
Rex Davis ... Danny Creath
George Foley ... P.C. Roake
Philip Hewland



mercredi 12 septembre 2018

The Heart of Humanity - Allen Holubar - 1919


Au Canada, dans une région reculée dont les habitants sont pieux, la veuve Patricia a 5 fils, l'aîné John, et Paul, Jules, Maurice et Louis. La communauté est menée par Michael, un Pasteur qui prend soin de rappeler la dimension supérieure qui lie Dieu à ses ouailles.

La nièce de Michael, Nanette, est emplie de joie lorsque la veuve lui annonce le retour de son fils John, son fiancé. Nanette est aimée des 4 autres frères mais surtout de Paul, qui lui voue une admiration sans borne.

John arrive en canoé en compagnie d'un allemand Erich von Eberhard (il semble que cet homme soit venu espionner et son rôle n'est pas clair. Toutefois comme il semble ne pas vivre sous le toit de la veuve, on peut considérer que ce n'est pas un ami de la famille, encore que le doute est installé).

Un jour alors que Nanette prie au pied d'un petit autel dédié à la vierge Marie, l'affreux Erich tente de l'agresser. Heureusement John survient à temps pour éloigner la jeune fille..

John et Nanette se marient mais la guerre est déclarée par la Grande-Bretagne qui craint l'invasion de la Belgique. La plupart des hommes, dont les fils de la veuve, s'engagent sous le drapeau, sauf le plus jeune fils auquel ses frères demandent de veiller sur leur mère. 3 jours plus tard, les hommes embarquent et se retrouvent sur le front tandis que la vie reprend au village. Nanette accouche d'un bébé après neuf mois ..



Quelle surprise de découvrir les commentaires peu amènes des spécialistes ou spectateurs ayant vu ce film. D'aucuns voient en The Heart of Humanity une espèce d'imitation de Hearts of the World (sortie 4 avril 1918, première 12 mars 1918 à Los Angeles) tourné par D.W. Griffith et dont le tournage a pris fin quelques mois plus tôt et qui est à mon sens beaucoup plus bâclé.
The Heart of Humanity (sortie 15 février 1919, première 22 décembre 1918 à New York) m'ayant beaucoup touchée, j'ai de la peine à comprendre qu'on puisse trouver Hearts of the World plus abouti, ou trouver Lilian Gish plus captivante que Dorothy Phillips qui se montre emplie de courage et d'amour. Dans les apparences, Dorothy Phillips est très expressive, son visage exprime une multitude d'émotions à grande vitesse ce qui perturbe un peu au départ. Ainsi elle peut pleurer et sourire en une fraction de seconde, toutefois les accords sont justes et sa sincérité évidente.
Il n'y a pas photo entre une Lilian Gish qui cabotine dans le film de Griffith et Dorothy Phillips qui certes joue de façon appuyée mais démontre une vraie profondeur. Alors oui tout le monde aime Lilian Gish, oui son nom a traversé le siècle, oui c'est une grande actrice, mais la comparaison entre ces deux films et les performances des deux actrices principales est totalement injustifiée. Quelquefois je trouve que les critiques sont franchement obséquieux avec leur l'intellectualisme pédant, pour moi un film c'est comme un tableau, ça vous touche ou ça ne vous touche pas, ça n'a rien à voir avec des théories et il ne suffit pas de maitriser la technique ou d'être célèbre pour réaliser un film qui parle au coeur.
En passant je précise que The Heart of Humanity rappelle un peu aussi l'action de Four Sons tourné par John Ford en 1928.

Pour qui veut le voir avec des yeux neufs, ce film est empli de poésie et d'action, le rythme est constant, les scènes de guerre et de mort vous prennent aux tripes, les fils sont bien incarnés et Margaret Mann est parfaite dans ce rôle de mère à qui la guerre a pris les enfants. Le tout a un élan mystique très poignant.

Certes le patriotisme est de mise, et oui les allemands sont dépeints comme le diable et les ténèbres (les casques à pointe n'arrondissent pas les angles si j'ose dire !) et les alliés comme l'espoir et la lumière. Il y a une vraie dimension spirituelle dans ce film, l'espoir fait mal mais la grandeur des protagonistes vous fait frémir et verser des larmes. Ou alors il faut être une mère pour comprendre la douleur d'une autre mère et l'appel des petits innocents touchés par l'horreur de la guerre. Si le film ne vous touche pas, j'aimerais bien en comprendre les raisons ?
 
Robert Anderson joue encore une fois le rôle d'un homme simple qui aime passionnément une femme sans espoir en retour. Cet acteur a un charme très particulier et surtout une manière très sobre de vous faire comprendre la douleur qu'il ressent tout en démontrant un certain fatalisme déchirant. La scène dans la tranchée où il prend son frère mourant dans ses bras m'a donné des frissons de même celle où il joue du violon pour le mariage. Une sensibilité palpable et du grand art, dommage pour les spectateurs qui ne le voient pas ainsi, ils ratent quelque chose de très doux et triste et de profondément humain.
William Stowell a ici encore un rôle d'homme qui sait où il va, ce qui lui va comme un gant. Dans le fond on ne le voit pas tant que ça durant les 106 minutes que durent ce film.

Ah j'oubliais, il faut aussi parler de Erich von Stroheim, sans quoi ce poste ne fera pas sérieux car visiblement la majorité des spectateurs ne voient que lui. Von Stroheim a une grande présence à l'écran, c'est indéniable, ici il incarne le diable sous la forme d'un prussien qui débarque on ne sait pas trop pourquoi dans ce village canadien bien qu'on parle d'espionnage. On ne sait pas non plus comment il a rencontré John.
Il y a une scène assez fascinante au pied de l'autel dédié à la vierge Marie, lorsque Von Stroheim est captivé par la pureté de Nanette et ce qu'il appelle sa "faiblesse" de croire en Dieu.

Ce qui m'a frappée surtout, c'est la légèreté de John face à Nanette qui est encore sous le choc de la rencontre. Bien sûr l'araignée qui monte sur la gorge de la Vierge Marie est bien symbolique aussi et confirme le côté diabolique d'Erich.
Il y a aussi la scène de la tentative de viol de Nanette à la fin que je trouve particulièrement violente. Ici pas de faux semblants, ni d'images implicites. La scène est dure et crue et culmine dans l'horreur avec le lancer de bébé par la fenêtre. Comment montrer les allemands plus odieux ? le réalisateur les montre non seulement cruels mais aussi lâches en se protégeant avec des femmes et des enfants lors d'une attaque. Ici pas un allemand est montré sous un jour plus humain, en cela c'est de la vraie propagande, il ne faut pas l'oublier.

Le début est très clair, ce film traite de l'amour sous toutes ses formes, et bien sûr aussi sous la forme du patriotisme très poussé vers  la fin. La manière de glorifier les américains qui se lancent dans le conflit en avril 1917 fait de l'ombre aux combattants qui se battent depuis le début du conflit (même si en réalité de nombreux volontaires américains s'étaient engagés dans les troupes alliées dès 1914). 

Ce film rend honneur aux combattants mais honore aussi les femmes, celles qui sont restées les yeux pleins de larmes au pays et celles qui sont parties sur le front. En ce sens c'est un film très moderne et féministe, les femmes n'y ont pas des rôles de potiches qui attendent dans l'ombre.

Bizarrement Nanette est prise pour une américaine vivant au Canada ? Je ne vois pas ce qui le confirme ?

A noter les petits rôles de Lloyd Hughes, George Hackathorn, Pat O'Malley, etc.

Pour les scènes tournées dans les tranchées, des milliers de litres d'eau ont été pompés depuis une rivière de Los Angeles.

Titres français
Le coeur de l'humanité
Pour l'humanité

106 minutes

Dorothy Phillips ... Nanette
William Stowell ... John Patricia
Robert Anderson ... Paul Patricia
Walt Whitman ... Father Michael
Margaret Mann ... Widow Patricia
Erich von Stroheim ... Eric von Eberhard
Lloyd Hughes ... Jules Patricia
Frank Braidwood ... Maurice Patricia
George Hackathorne ... Louis Patricia
Pat O'Malley ... Clancy
William Welsh ... Prussian Officer



mercredi 11 mai 2016

The Girl who Stayed at Home - D. W. Griffith - 1919



La guerre finie, un confédéré dans l'âme, Mr France, refuse de se rendre aux Yankees et s'expatrie en France. Bien des années plus tard, en 1913 (on suppose), il vit seul dans son château français avec sa petite fille Atoline qui est sur le point de se fiancer au comte de Brissac.
Une amie américaine étudiant en France rend visite à la jeune fille en compagnie de l'un de ses frères, Ralph. Celui-ci tombe amoureux d'Atoline qui reste liée par la promesse fait au comte.
A son tour Atoline rend visite à ses amis à New York au printemps 1914 et fait la connaissance du petit frère de son amie, James, surnommé Oily tant il colle à ces demoiselles.
Oily se rend à l'évidence, Atoline ne s’intéresse pas à lui et il se rabat donc sur une vieille amie surnommée Cutie Beautiful, une jeune fille qui flirte autant que lui.
La guerre est déclarée et Ralph s'engage dans les troupes américaines. Son père refuse de laisser partir James ...


Ce film n'est certainement pas une référence en termes d'histoire. Au printemps 1914 la jeune fille est aux USA, le fils Grey s'engage de suite dans les troupes peu après son retour en France. Or les USA ne sont entrés officiellement en guerre qu'en avril 1917 même si de nombreux américains se sont engagés volontairement dès le début du conflit.

Le fil de l'histoire est quelque peu décousu et peu fluide, les tenants et aboutissants ne sont pas très explicatifs. Heureusement Griffith ne dépeint pas les allemands de façon caricaturale mais agrémente son histoire de deux caractères diamétralement opposés. L'histoire commence de manière presque comique pour basculer dans le sérieux vers le milieu.

Robert Harron est la caricature du jeune homme mou qui ne se tient pas droit. Clarine Seymour quant à elle représente le prototype de la jeune fille futile qui découvrira qu'elle aime un type qui risque de ne jamais revenir au pays.

Comme on s'en doutait les deux frères se comportent en héros, Atoline est la brave jeune fille qui a de la compassion pour son prochain et Cutie attend son aimé au pays.

Atoline France ... est-ce un clin d'oeil à Anatole France ?

A voir pour Syn De Conde, un acteur brésilien qui tournera très peu et qui se montre très classe dans le rôle du Comte Brissac et pour David Butler, excellent dans le rôle du jeune Kant.

Titre français : Dans la tourmente

69 minutes

Adolph Lestina ...
Mr. France
Carol Dempster ...
Atoline France
Frances Parks ...
The chum
Richard Barthelmess ...
Ralph Grey
Robert Harron ...
James Grey
Syn De Conde ...
Count de Brissac
George Fawcett ...
Edward Grey
Kate Bruce ...
Mrs. Edward Grey
Edward Peil Sr. ...
Turnverein Terror
Clarine Seymour ...
Cutie Beautiful
Tully Marshall ...
Cutie's old friend
David Butler ...
Johann August Kant
Joseph Scott ...
Himself (as The Hon. Joseph Scott, Head of the Draft Exemption Board)
E.H. Crowder ...
Himself (as Provost Marshal Gen. E.H. Crowder)
General March ...
Himself

 

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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