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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 18 décembre 2019

Two Arabian Knights - Lewis Milestone - 1927



1918, alors que la bataille bat son plein, dans un trou boueux un soldat, Phelps, enlève son masque à gaz et aperçoit un homme étendu près de lui qu'il identifie comme son sergent.
Lorsque celui-ci reprend conscience, il tente de forcer Phelps à attaquer les allemands alors qu'ils sont complètement encerclés. Les deux hommes en viennent aux mains et se castagnent au fond de leur trou tandis que les allemands les regardent avec surprise.

Emmenés dans le nord de l'Allemagne dans un camps de prisonniers, les deux hommes finissent par s'entendre sur leur évasion.

Un soir, il réussissent à passer dans leur souterrain et arrivent près des baraquements. Un autre homme tente de s'évader mais est immédiatement abattu. Phelps aperçoit alors deux arabes en habits traditionnels qui se rendent aux bâtiments des bains ce qui lui donne une idée. Les djellabas blanches devraient leur permettre d'être invisibles sur la neige. Après avoir dérobé les précieux vêtements, tous deux finissent par passer sous les fils électriques non sans avoir failli finir rôtis.

Dans la forêt des patrouilles à cheval passent, les deux amis tombent dans un trou d'eau et leurs djellabas finissent raides lorsqu'elles gèlent. Malheureusement pour nos deux lascars, un nouveau lot de prisonniers arabes est emmené dans le camps et ils en font partie bien malgré eux.

Toutefois leur attente est de courte durée car ces prisonniers sont déportés à Istanbul. Dans le train qui les emmène au port, les deux hommes sautent dans un char à foin qui va droit ... au port où ils sont jetés en cale avec le foin avant d'être surpris par le capitaine, un homme cruel avec lequel il ne faut pas plaisanter.

Pendant que les amis subissent un interrogatoire dans les règles de l'art, un bateau se renverse non loin du cargo. Phelps saute à l'eau pour sauver une demoiselle mais s'assomme, obligeant ainsi le sergent à sauter pour le sauver ainsi que la jeune femme voilée et vêtue à l'orientale.

Boris
Le Capitaine fait déposer la naufragée dans sa cabine et les deux militaires se préparent pour la rencontrer mais essaient chacun d'empêcher l'autre de retrouver la jeune femme nommée Mirza, la fille d'un notable dans son pays. La traversée s'annonce plutôt agréable pour Phelps qui aimerait bien s'approcher de Mirza. Le Sergent et le Capitaine aussi ...



Une histoire rocambolesque, on ne compte pas les actions cocasses qui s'enchainent les unes après les autres mais le film semble quand même un peu longuet. Les deux hommes se chamaillent sans arrêt, les situations sont souvent amusantes malgré tout.

C'est un plaisir de voir Louis Wolheim dans le rôle du sergent. Quelle tronche ! et l'expression de son visage lorsque son ami lui explique ce qu'est un eunuque ! Hilarant !

William Boyd a le rôle du soldat qui utilise son cerveau mais pas toujours à bon escient. Mary Astor apparait vers le milieu du film voilée, évidemment tous ces messieurs voudraient voir son visage !

Les images et les décors sont soignés et variés et on peut imaginer que le tournage a dû être amusant !

Boris Karloff joue le rôle du commissaire de bord du cargo, on ignore ce que le sergent lui a fait pour payer le passage de Mirza.

Ian Keith a le rôle du promis de Mirza.


On trouve ce film chez Flicker Alley, les images sont très bien restaurées à part quelques attaques de nitrate ici ou là et quelques images détériorées.

Musique de Robert Israel.

92 minutes

William Boyd ... W. Daingerfield Phelps III
Mary Astor ... Mirza
Louis Wolheim ... Sergeant Peter O'Gaffney
Ian Keith ... Shevket
Michael Vavitch ... The Emir
Michael Visaroff ... The Skipper (as M. Visaroff)
Boris Karloff ... The Purser
DeWitt Jennings ... American Consul (as De Witt Jennings)
Nicholas Dunaew ... Mirza's Man Servant (as Nicholas Dunaev)
Jean Vachon ... Mirza's Maid Servant



mercredi 27 mai 2015

Little Old New York - Sidney Olcott - 1923



A New York, John Astor lit le testament du vieux Delevan, un homme qui était richissime. Tout le monde s'attend à ce que sa fortune revienne à Larry Delevan mais Ô surprise, Larry n'hérite que de la maison et d'une rente de 500 dollars par mois. La fortune revient à son neveu, Patrick O'Day, pour autant que celui-ci se montre avant 365 jours.
Justement un homme d'affaire localise Patrick qui habite toujours l'Irlande. Il lui reste deux mois avant l'échéance prévue mais sa santé est plutôt faible. Son père et sa soeur Patricia font les bagages.
364 jours sont passés et Larry est quasi certain d'hériter la fortune des Delevan. Il fête sa chance avec une poignée d'amis lorsqu'on frappe à la porte. Apparaissent alors John O'Day et son fils Pat alias sa soeur Patricia qiu se fait passer pour son frère.

Bien que très déçu Larry héberge les O'Days et commence à s'attacher au jeune Pat. Plus tard Papa O'Day meurt et fait promettre à sa fille de venger sa famille car son frère venu en Amérique n'a jamais tenté de les aider alors qu'ils étaient dans la mouise.
Larry qui a promis de verser 10'000 dollars à Robert Fulton, un inventeur qui développe un bateau à vapeur, est bien embêté car du coup et contre toute attente il n'a pas cette somme.
Pat s'arrange pour empocher un chèque auprès de John Astor qui est persuadé que le jeune homme fera un excellent homme d'affaires. Elle remet au nom de Larry le chèque à Fulton, alors que les actions montent en flèche.

Plus tard Larry tente de se renflouer et supporte un boxeur doublé du chef des pompiers de la ville, Bully Boy Brewster. Pat est affolée car Bully semble sur le point de perdre, elle décide de sonner la cloche d'alarme d'incendie ...


Charmante comédie qui joue sur les échanges d'identité. Même si Marion n'a rien d'un jeune homme, son aspect ressemble assez à un petit page efféminé. Lorsqu'elle le peut elle se colle contre Larry qui, croyant avoir affaire à un jeune garçon, lui demande de se comporter de façon plus virile.
La pauvre Marion doit danser avec une fille peu attractive, personne ne la prendra au sérieux jusqu'à la scène finale qui rétablira la vérité. Pour pimenter l'action Larry se montre très intéressé par Ariana du Puyster et Marion peut alors monter son talent pour les grimaces de jalousie.

Tourné grâce à la fortune de William Randolph Hearst le protecteur de Marion Davies, ce film eut un énorme succès en son temps, il obtint les meilleurs recettes en 1923. Il fut pour beaucoup dans la renommée de la jeune fille qui atteint cette année là la 5e place du box office et la deuxième l'année suivante.

105 minutes

Marion Davies ...
Patricia O'Day
Stephen Carr ...
Patrick O'Day
J.M. Kerrigan ...
John O'Day
Harrison Ford ...
Larry Delevan
Courtenay Foote ...
Robert Fulton
Mahlon Hamilton ...
Washington Irving
Norval Keedwell ...
Fitz Greene Halleck
George Barraud ...
Henry Brevoort
Sam Hardy ...
Cornelius Vanderbilt
Andrew Dillon ...
John Jacob Astor
Riley Hatch ...
Philip Schuyler
Charles Kennedy ...
Reilly
Spencer Charters ...
Bunny
Harry Watson ...
Bully Boy Brewster
Louis Wolheim ...
The Hoboken Terror


mercredi 1 mai 2013

Tempest - Sam Taylor - 1928



John Barrymore ...
Sergeant Ivan Markov
Camilla Horn ...
Princess Tamara
Louis Wolheim ...
Sergeant Bulba
Boris de Fast ...
The Peddler
George Fawcett ...
The General
Ullrich Haupt ...
The Captain
Michael Visaroff ...
The Guard

111 minutes
Titre français : Tempête


Du temps des Tsars, dans une garnison. Ivan Markov étudie dur dans le but de devenir officier. Il devra passer devant une commission d'examen et il sait que son extraction paysanne ne va pas le servir bien qu'il ait le soutien de son Général car ses états de services sont excellents.
Son vieux copain Bulba le soutient tendit que son Capitaine le méprise, ainsi qu'il méprise tous les hommes de basse extraction. Le jour de son passage devant la commission chargée d'examiner son cas, Tamara, la fille du Général fait son apparition et Ivan tombe éperdument amoureux au premier coup d'oeil. Ayant passé le premier stade de l'examen il se retrouve à la rivière avec ses hommes dont l'un rapporte des vêtements de femmes qui se baignaient trouvés non loin de là. Galant Ivan se propose de les rapporter mais ce faisant est surpris par Tamara outrée qu'un gentleman puisse faire une telle chose. Pris par une impulsion soudaine Ivan l'embrasse et Tamara lui promet des représailles. Malgré tout Ivan est promu Lieutenant, le premier de son status social depuis une décade grâce au paternalisme du Général. Il est invité à son premier bal, célébrant l'anniversaire de Tamara. Lorqu'Ivan pose le pied dans la grande salle il est victime de l'ostracisme de ses congénères. Le Général tente de le faire danser avec sa fille mais elle se montre glaciale et il la conduit auprès de son Capitaine qui se trouve être le fiancé de la jeune fille. Seul dans son coin Ivan se saoule joliment et alors qu'il erre dans les couloirs du palais se retrouve dans la chambre de Tamara dans laquelle pris de passion soudaine il dépose des roses blanches sur le lit de la demoiselle et grave sur une médaille de St Ivan son amour pour la belle avant de s'endormir. Lorsque Tamara le découvre dans sa chambre elle appelle à l'aide et Ivan déconfit est arrêté, dégradé publiquement avant de se retrouver au travaux forcés où le rejoint son vieil ami Bulba. Mais la révolution est en marche ...



Une belle histoire d'amour sur fond de lutte des classes et de révolution. L'histoire est très mélodramatique est peu crédible, l'image est magnifique et parfaitement maitrisée tout en étant filmée de façon très originale (on débute par survoler la garnison de manière d'une manière très frappante et les images hallucinatoires dans la cellule de prison sont magnifiques et très évocatives) et le jeu des acteurs est convaincant. Ainsi John Barrymore, à son habitude, donne une dimension intéressante à son personnage et on passe un bon moment devant le spectacle qui nous est montré même si on a de la peine à imaginer qu'Ivan est un fils de paysan. Dans ce film John Barrymore a 46 ans mais ne les fait pas, même s'il est évident qu'il n'est plus de première jeunesse. Je ne suis pas personnellement très fan de son nez mais visiblement il y a toujours quelques allusions au sujet de son fameux profil. A un moment il touche même le nez de Louis Wolheim, lui-même reconnaissable entre mille avec son nez écrasé !

Camilla Horn est très belle et sa classe est indubitable. Après sa prestation dans Faust (1926) de Murnau, elle est acclamée, Hollywood lui ouvre ses portes et Joseph M. Schenck voit en elle une nouvelle Garbo et s'en éprend. A l’avènement du parlant elle retourne en Allemagne sa patrie d'origine.

Boris de Fast, d'origine russe, a le rôle du marchant ambulant annonçant la révolution et l’ascension du peuple. Grimé à la Raspoutine il se montre illuminé et presque diabolique, tout comme le peuple se montrera au final indigne de gouverner, pillant et tuant sans aucun discernement ou pitié. Comme il se montre odieux et insidieux on a envie de lui tordre le cou dès les premières images. 

Louis Wolheim ainsi que George Fawcett sont parfaits. Tous deux se montrent même touchants plus d'une fois.

Ce film n'a pourtant pas été un grand succès commercial et on peut le comprendre, du moins partiellement. Il y a peut-être trop de longueurs après que Ivan soit condamnés aux travaux forcés ? Toujours est-il qu'à ce moment j'ai trouvé le temps un peu long. Et le fait que dans le fond les révolutionnaires et le peuple soient montrés comme des rustres indignes y est peut-être aussi pour quelque chose ? D'un autre côté on ne peut pas parler de partialité puis que les nobles sont montrés comme des gens coincés, snobs et favorisant les contacts avec leurs pairs.

Lewis Milestone et Viktor Tourjansky ont participé à la réalisation de ce film.

La version DVD d'"Image Entertainment" provient de Chine (jaquette et sous-titres bilingues, sous-titrage amovible)





dimanche 29 mai 2011

Racket (The) - Lewis Milestone - 1928









Thomas Meighan ...
Police Captain James McQuigg
Louis Wolheim ...
Nick Scarsi
Marie Prevost ...
Helen Hayes
G. Pat Collins ...
Patrolman Johnson (as Pat Collins)
Henry Sedley ...
Spike Corcoran
George E. Stone ...
Joe Scarsi (as George Stone)
Sam De Grasse ...
District Attorney Harry Welch (as Sam DeGrasse)
Richard 'Skeets' Gallagher ...
Reporter Miller (as Skeets Gallagher)
Lee Moran ...
Reporter Pratt
John Darrow ...
Cub Reporter Ames
Lucien Prival ...
Chick
Dan Wolheim ...
Sergeant Turck

84 minutes
Produit par Howard Hughes

Un honnête policier, le Capitaine James McQuigg (Meighan) tente de contrer Nick Scarsi (Wolheim) un mafieux sans foi ni loi qui tire les ficelles de la contrebande d'alcool grâce à l'aide de politiciens et de juges véreux corrompus. Lorsque Nick se rend compte qu'il ne peut éviter le chemin de McQuigg, il s'arrange pour le faire muter dans un poste de police décentré, mais McQuigg ne l'entend pas de cette oreille et va utiliser 2 journalistes pour provoquer Scarsi. Un jour le petit frère de Scarsi, Joe, se fait appréhender pour avoir tué un piéton en fuyant à bord de sa voiture alors qu'il venait de débarquer une chanteuse de nightclub (Prevost) qui refusait ses avances. Aussitôt germe dans la tête de McQuigg un plan pour faire tomber Scarsi, en utilisant Joe, les journalistes, la chanteuse, les élections à venir et les propres hommes de Scarsi ...


Nominé pour le tire de Best Picture durant la première cérémonie de remise de l'Oscar* (Academy Awards), The Racket est l'un des premiers films de gangsters de ce type; il sera bientôt suivi par Little Caesar (1931), The Public Enemy (1931) et Scarface (1932); 
Contexte : à l'époque où Al Capone contrôlait Chicago, un reporter du Chicago Daily News, Bartlett Cormack, avait remporté un grand succès à Broadway avec sa pièce The Racket, dans lequel il présentait un portrait à peine déguisé du gouvernement de la ville et des forces de la police fortement contrôlés par le gangster. Le criminel a été nommé Nick Scarsi en allusion au surnom de Capone "Scarface", et le maire de Chicago, Big Bill Thompson est devenu "The Old Man".

Il vaut mieux lire le résumé avant car ce film, dont  l'action est davantage psychologique que dans la plupart de ce genre de films, m'a paru compliquée à suivre. Thomas Meighan se montre souriant et persévérant mais n'entreprend aucune action au sens propre du terme. Louis Wolheim (qui décédera 3 ans plus tard en 1931) et son célèbre profil de boxeur (résultat d'un accident de football !) se comporte en seigneur et maître. On aperçoit somme toute assez peu Marie Prevost qui décédera moins de 10 ans plus tard d'un mélange de dépression, d'alcoolisme et de malnutrition.
L'accompagnement musical est de Robert Israel. Le film est parfaitement restauré par l'Université du Nevada et les images tout à fait bonnes pour un film de cet âge.



[last lines]
Detective: What now, Captain?
Police Captain James McQuigg: [exhausted] I'd like a little sleep... but by the time I get through with the coroner and the rest of the public servants... it'll be time to go to Mass.







*Le 16 mai 1929, dans la "Blossom Room" du Hollywood Roosevelt Hotel, se déroulait la première cérémonie des Oscars de toute l'Histoire de Hollywood.

Aux Etats-Unis, elle est toujours désignée comme "la cérémonie des Awards" et la statuette remise en récompense aux lauréats ne reçut son surnom d'"Oscar" que sept ans plus tard.

L'Academy of Motion Picture Arts & Sciences, qui se trouve à l'origine de cette institution du cinéma mondial, avait été fondée par Louis B. Mayer en 1927. L'Académie se réunit pour la première fois la même année au "Crystal Ballroom" du Biltmore Hotel de Los-Angeles, afin de mettre au point les divers objectifs ciblés par la nouvelle organisation. Ce fut là que naquit l'idée d'un prix qui récompenserait les meilleurs prestations ou productions, et ceci dans toutes les catégories professionnelles constituant le cinéma.

Ce fut Cedric Gibbons, alors directeur artistique chez MGM, qui conçut la fameuse statuette avant de passer le relais de sa réalisation en 3D au sculpteur George Stanley. L'emblème choisi était la silhouette stylisée d'un chevalier moyen-âgeux, dressé sur un boîte de pellicule, les mains croisées sur le pommeau de son épée.

Le poids de la statuette est conséquent puisqu'elle pèse près de 4 kg pour une hauteur de 34,3 cm. Si l'on excepte son socle, qui a évolué au fil du temps, son apparence n'a pas changé depuis sa création.


Selon la petite histoire de Hollywood, la statuette devrait son surnom à Bette Davis, qui trouvait une ressemblance assez nette entre le profil du petit personnage et celui de son époux du moment, ou encore à Margaret Herrick, directrice exécutive de l'Académie, qui lui trouvait elle aussi une petite ressemblance mais cette fois-ci avec son oncle Oscar. L'Académie elle-même finit par adopter officiellement le surnom en 1939.

En ce 6 mai 1929, les quinze statuettes destinées aux lauréats étaient en bronze massif plaqué or. Au bronze succéda le métal anglais (un alliage de type étain) qui permettait d'obtenir un meilleur polissage. Par exception, à partir de 1942, les statuettes furent en simple plâtre doré, en raison des efforts de guerre fournis par le pays. Mais dès l'arrête des hostilités, les lauréats de ces trois années virent leurs exemplaires remplacés par des Oscars plus classiques, en solide métal.




mardi 22 février 2011

All Quiet on the Western Front - Lewis Milestone - 1930


Louis Wolheim ...
Kat Katczinsky
Lew Ayres ...
Paul Bäumer (as Lewis Ayres)
John Wray ...
Himmelstoß
Arnold Lucy ...
Prof. Kantorek
Ben Alexander ...
Franz Kemmerich
Scott Kolk ...
Leer
Owen Davis Jr. ...
Peter
Walter Rogers ...
Behn (as Walter Browne Rogers)
William Bakewell ...
Albert Kropp
Russell Gleason ...
Müller
Richard Alexander ...
Westhus
Harold Goodwin ...
Detering
Slim Summerville ...
Tjaden (as 'Slim' Summerville)
G. Pat Collins ...
Lt. Bertinck (as Pat Collins)
Beryl Mercer ...
Mrs. Bäumer - Paul's Mother


D'après une nouvelle d'Erich Maria Remarque
145 minutes

En Allemagne, au début de la première guerre mondiale. Alors que des soldats défilent devant sa classe, un professeur de grec harangue les élèves de sa classe en parlant du "Fatherland", de la patrie. Enthousiastes, la plupart des élèves s'engagent sous les drapeaux. Après une période d'apprentissage où ils apprennent à obéir quelque soit l'ordre, ils sont propulsés au cœur de la guerre, où deux vétérans sont chargé de leur enseigner à survivre ... 



On suit l'intégration de Paul Baumer (Ayres) et de ses camarades au sein de l'armée, l'accueil par les anciens et en particulier de Kat (Wolheim) paternel envers les petits jeunes inexpérimentés.
On comprend le rêve et l'idéalisme qui les habitent, l'enthousiasme vite cassé par la réalité terrible. A leur arrivée il n'y a rien à manger, il faut se débrouiller, les bombardements et le bruit, les cris de terreur, la mort des camarades, les corps que l'on laisse derrière soi, l'hôpital, le sang. 

Des scènes particulièrement percutantes, au cours d'un combat où il se laisse tomber dans un trou, Paul voit les pieds de ses camarades qui sautent au dessus de lui en direction du front, puis qui passent dans l'autre sens, poursuivis. Un français saute dans le trou et Paul le poignarde violemment puis regrette, le soigne, essaie de calmer sa conscience, trouve des raisons à son geste, lui parle, lui demande pardon, jusqu'au moment où le français meurt. L'attente dans les tranchées, la cohabitations avec les autres, la détente avec des autochtones (un peu de tendresse avec 3 françaises), le facteur à qui le pouvoir monte à la tête, la scène du bombardement dans le cimetière, ...

Ce film ne peut que marquer les esprits : il dépeint de manière simple toutes les atrocités auxquelles sont confrontés les soldats, surtout des jeunes gens sans expérience, et pose de manière simple l'incompréhension et les questions naïves que tout le monde se pose du genre, "pourquoi ne pas mettre les dirigeants dans un ring et voir qui gagne, au lieu de sacrifier tant de vies ?" ou "Le Kaiser a déjà tout, qu'est-ce qu'il veut de plus ?" .... 
Bref, à son retour dans sa famille pour une permission de quelques jours, Paul fait la fierté de son père qui, avec ses amis, est toujours aussi enthousiaste et sait tout mieux que tout le monde. Désabusé Paul se retrouve devant la classe de son professeur de grec et à l'invitation de celui-ci, dépeint la guerre telle qu'il l'a vue : tout de suite il est traité de lâche ...


Un film qui dépeint de manière courageuse l'autre côté, celui des allemands ...








Fin métaphysique pour Paul ...
Ces regards qui vous regardent .... The End.

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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