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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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Affichage des articles dont le libellé est Richard Barthelmess. Afficher tous les articles
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mercredi 11 mai 2016

The Girl who Stayed at Home - D. W. Griffith - 1919



La guerre finie, un confédéré dans l'âme, Mr France, refuse de se rendre aux Yankees et s'expatrie en France. Bien des années plus tard, en 1913 (on suppose), il vit seul dans son château français avec sa petite fille Atoline qui est sur le point de se fiancer au comte de Brissac.
Une amie américaine étudiant en France rend visite à la jeune fille en compagnie de l'un de ses frères, Ralph. Celui-ci tombe amoureux d'Atoline qui reste liée par la promesse fait au comte.
A son tour Atoline rend visite à ses amis à New York au printemps 1914 et fait la connaissance du petit frère de son amie, James, surnommé Oily tant il colle à ces demoiselles.
Oily se rend à l'évidence, Atoline ne s’intéresse pas à lui et il se rabat donc sur une vieille amie surnommée Cutie Beautiful, une jeune fille qui flirte autant que lui.
La guerre est déclarée et Ralph s'engage dans les troupes américaines. Son père refuse de laisser partir James ...


Ce film n'est certainement pas une référence en termes d'histoire. Au printemps 1914 la jeune fille est aux USA, le fils Grey s'engage de suite dans les troupes peu après son retour en France. Or les USA ne sont entrés officiellement en guerre qu'en avril 1917 même si de nombreux américains se sont engagés volontairement dès le début du conflit.

Le fil de l'histoire est quelque peu décousu et peu fluide, les tenants et aboutissants ne sont pas très explicatifs. Heureusement Griffith ne dépeint pas les allemands de façon caricaturale mais agrémente son histoire de deux caractères diamétralement opposés. L'histoire commence de manière presque comique pour basculer dans le sérieux vers le milieu.

Robert Harron est la caricature du jeune homme mou qui ne se tient pas droit. Clarine Seymour quant à elle représente le prototype de la jeune fille futile qui découvrira qu'elle aime un type qui risque de ne jamais revenir au pays.

Comme on s'en doutait les deux frères se comportent en héros, Atoline est la brave jeune fille qui a de la compassion pour son prochain et Cutie attend son aimé au pays.

Atoline France ... est-ce un clin d'oeil à Anatole France ?

A voir pour Syn De Conde, un acteur brésilien qui tournera très peu et qui se montre très classe dans le rôle du Comte Brissac et pour David Butler, excellent dans le rôle du jeune Kant.

Titre français : Dans la tourmente

69 minutes

Adolph Lestina ...
Mr. France
Carol Dempster ...
Atoline France
Frances Parks ...
The chum
Richard Barthelmess ...
Ralph Grey
Robert Harron ...
James Grey
Syn De Conde ...
Count de Brissac
George Fawcett ...
Edward Grey
Kate Bruce ...
Mrs. Edward Grey
Edward Peil Sr. ...
Turnverein Terror
Clarine Seymour ...
Cutie Beautiful
Tully Marshall ...
Cutie's old friend
David Butler ...
Johann August Kant
Joseph Scott ...
Himself (as The Hon. Joseph Scott, Head of the Draft Exemption Board)
E.H. Crowder ...
Himself (as Provost Marshal Gen. E.H. Crowder)
General March ...
Himself

 

mercredi 29 juillet 2015

Just Suppose - Kenneth S. Webb - 1926



A Koronia, un petit royaume. Le roi doit donner un discours dans un orphelinat mais il est indisposé. les ordonnances se mettent à la recherche du prince héritier mais celui-ci a bien de la peine à sortir de son lit.
Le Benjamin de la famille s'occupe comme il peut. Dans son ennui il joue à lancer des bretzels sur la lance des gardes en contrebas. Le Comte Tony semble bien gagner mais le jeu est interrompu par le baron Karnaby qui prie le jeune prince de s'habiller rapidement car il va devoir faire le discours.

Face aux orphelins, le prince tente bien de lire le long speech préparé à son intention. Mais devant les mots compliqués qui se suivent il préfère raconter l'histoire des trois ours, à la plus grande joie des enfants.

Dans la foule il aperçoit une jeune femme qui fait battre son coeur un peu plus vite mais l'étrangère s'en va avant même qu'il ait pu s'en approcher.

Tony découvre qu'il s'agit d'une américaine sur le chemin de son pays. Lorsque son père décide de l'envoyer aux Etats-Unis, Rupert est ravi mais il déchante vite lorsqu'il réalise que sa vie n'est qu'une succession de rencontres, d'interviews et de plaisirs mondains. Durant une partie de polo il aperçoit la belle jeune fille nommée Linda Lee mais elle disparait à nouveau avant même qu'il n'ait pu l'approcher.

Sur le chemin du retour la voiture tombe en panne et le prince tape la balle en attendant Tony parti à la recherche d'un peu d''essence ....


Une histoire tellement plate qu'il est difficile de ne pas s'endormir malgré la présence de Richard Barthelmess. Pour retrouver la femme dont il rêve il faudra un concours de circonstance particulièrement original ou abracadabrant, c'est selon. Le Prince joue au golf pendant que son ami part rechercher de l'essence. Il frappe la balle qui assomme la jeune fille. A son départ pour monter sur le trône de Koronia, la nostalgique jeune fille regardera avec amour cette balle de golf qu'elle serrera sur son coeur.  Vous trouvez ça romantique ?
De nos jours le jeune premier porterait une paire de lunettes de soleil, il regarderait sa chérie du haut de sa fenêtre, au lieu de ramasser des fleurs vêtue de sa belle robe mousseline, elle taperait des SMS sur son natel et porterait un short ... les temps changent !

88 minutes, 7 bobines


Richard Barthelmess ...
Prince Rupert of Koronia
Lois Moran ...
Linda Lee Stafford
Geoffrey Kerr ...
Count Anton Teschy
Henry Vibart ...
Baron Karnaby
George Spelvin ...
King
Harry Short ...
Crown Prince
Bijou Fernandez ...
Mrs. Stafford
Prince Rokneddine ...
Private Secretary

lundi 4 mars 2013

Alias the Doctor - Michael Curtiz - 1932


Richard Barthelmess ...
Karl Brenner
Marian Marsh ...
Lotti Brenner
Norman Foster ...
Stephan Brenner
Adrienne Dore ...
Anna
Lucille La Verne ...
Martha Brenner, Karl's foster mother (as Lucille LaVerne)
Oscar Apfel ...
Keller
John St. Polis ...
Dr. Niergardt
George Rosener ...
Dr. Franz von Bergman


61 minutes

Martha Brenner s'occupe de la ferme avec son fils Stephan, sa fille Lotti et son fils adoptif Karl. Elle est heureuse d'envoyer les deux garçons à Munich étudier la médecine. Alors que Karl est studieux et travaille d’arrache-pied, Stephan passe des soirées bien arrosées.
A la fin de leurs études, alors que Karl est premier de l'école Stephan passe tout juste ses examens. La veille de recevoir leurs diplômes, Stephan se chamaille avec une jeune fille. Au cours de l'altercation elle roule en bas des escaliers et Stephan, paniqué, l'opère secrètement. Maintenant que la jeune fille semble aller au plus mal il vient chercher l'aide de Karl qui monte voir la blessée. Alors qu'il est à son chevet il est surpris par les propriétaires de l'immeuble et un médecin appelé d'urgence. Celui-ci ne peut que constater le décès de la jeune fille et Karl est accusé du crime. Devant la commission de médecine Stephan tente bien d'expliquer que lui seul est coupable mais Karl le contre puis est expulsé de l'université.
Stephan ouvre son cabinet dans la ferme familiale tandis que Karl purge sa peine en prison. Bientôt Karl retourne à la maison et trouve la famille en deuil après que Stephan soit décédé, sans avoir prouvé la valeur de ses études. Avant de mourir il avoue sa faute à sa mère et sa soeur ...



Le film dramatique dans toute sa splendeur. Karl, le fils adoptif est reconnaissant à sa mère qu'il souhaite préserver des misères de la vie de toutes les manières possibles en protégeant Stephan. Stephan qui n'est pas un mauvais bougre tente bien de prendre la faute sur lui mais personne ne le croit, on imagine sans peine sa difficulté à poursuivre sa carrière avec un poids aussi lourd à porter sur la conscience.

La mère bien qu'heureuse en premier lieu de savoir que son fils s'est bien conduit comprend assez vite son erreur après sa mort. Une mère qui prend quand même énormément de place car elle pousse Karl à prendre la place de Stephan, privant au passage sa fille Lotti d'épouser l'homme qu'elle aime sincèrement de tout son coeur : Karl.

Les deux jeunes gens seront donc voués à vivre en tant que frère et soeur pendant que Karl, maintenant un médecin réputé après avoir sauvé un jeune garçon en tant que Stephan, soigne à Vienne les déshérités avec une grande abnégation et dans la plus grande illégalité. Le final est poignant, découvert Karl est interdit d'opération alors que sa mère se meurt après l'avoir elle-même dénoncé en pensant bien faire. Désespéré Karl entame une plaidoirie visant à opérer une dernière fois ...





jeudi 28 février 2013

Soul Fire - John S Robertson - 1925


Richard Barthelmess ...
Eric Fane
Bessie Love ...
Teita
Percy Ames ...
1st Critic
Charles Esdale ...
2nd Critic
Effie Shannon ...
Mrs. Howard Fane - Eric's Mother
Lee Baker ...
Howard Fane - Eric's Father
Carlotta Monterey ...
Princess Rhea
Gus Weinberg ...
The Old Musician
Ann Brody ...
Princess Rhea's Maid
Helen Ware ...
San Francisco Sal
Walter Long ...
Herbert Jones - Sailor
Rita Rossi ...
The Prima Donna
Edward La Roche ...
The Orchestra Leader
Harriet Sterling ...
Ruau
Richard Harlan ...
Nuku

90 minutes


Deux critiques musicaux s'installent dans une salle de concert. Les parents du compositeur, Eric Fane, les regardent avec une certaine crainte. L'un des deux critiques explique que la symphonie qu'ils vont écouter raconte la vie du compositeur ...
... auquel ses parents avaient offert un séjour en Italie pour qu'il puisse parfaire ses connaissances musicales. Après quelque temps, n'ayant pas atteint le niveau requis le père annonce à son fils que dorénavant il devra travailler comme il le souhaite si il veut profiter de la fortune familiale. Eric refuse et suit une princesse à Paris où il connait un certain succès en composant des chants un peu osés mais très populaires. Petit à petit la princesse Rhea se montre de plus en plus vénale et Eric finit par se dégager de sa coupe. Il finit par se retrouver à Port Said où il erre dans la rue. Un femme le prend sous sa coupe et lui remet les papiers d'un marin qu'elle fait passer pour mort pour qu'Eric puisse débuter une nouvelle vie. Échoué sur une île du Pacifique, Eric croit être arrivé au Paradis lorsqu'il fait la rencontre d'une métisse Teita, fille d'un peintre anglais décédé et d'une mère indigène qui s'est suicidée à la mort de son mari. Teita possède un piano, légué par ses parents ...



Un belle histoire avec un thème difficile que le réalisateur conte joliment. Par petites touches en flash back on imagine la musique d'un jeune homme qui ne connait rien à la vie ni à ses émois et qui finira par s'affranchir des facilités offertes par la fortune familiale pour acquérir une certaine profondeur. De fil en aiguille il prend de l'ampleur grâce à ses aventures et surtout grâce à la rencontre de l'amour et la peur de perdre l'être cher.

Le film que j'ai vu a une image abominablement déformée ... pourtant j'ai suivi sans peine. Ce film mériterait une bonne restauration avec une musique particulière.
Deux phrase particulièrement intéressantes :
Les critiques musicaux : "Ses parents sont stupidement riches"
Eric à son père :  "Quand vous dites avoir du succès, vous voulez dire être riche ?"

vendredi 8 juillet 2011

Seventh Day (The) - Henry King - 1922




Richard Barthelmess ...
John Alden Jr.
Frank Losee ...
Uncle Jim Alden
Leslie Stowe ...
Uncle Ned
Tammany Young ...
Donald Peabody
George Stewart ...
Reggie Van Zandt
Alfred Schmid ...
Monty Pell
Grace Barton ...
Aunt Abigail
Anne Cornwall ...
Betty Alden
Patterson Dial ...
Katinka
Teddie Gerard ...
'Billie' Blair
Louise Huff ...
Patricia Vane


60 minutes

De riches oisifs décident de partir en croisière sur un yacht. Après quelques jours, victimes du mal de mer, il s'arrêtent sur la côte du Maine et découvrent un petit village pittoresque où les gens vivent chichement une vie de labeur. John (Barthelmess) et sa sœur Betty (Cornwall) sont fascinés par les nouveaux arrivants et leurs mœurs si étranges : en effet, alors qu'ils arrivent sur le "quai", certains membres du yacht portent des costumes de bain pour le moins osé à cette époque et surtout dans ce genre d'endroit. Les villageois sont choqués mais cela n'empêche pas Betty de s'affubler d'une robe trop courte pour se rendre à l'église le dimanche, vite renvoyée à la maison par sa mère.
Reggie (Stewart) et Patricia (Huff) semblent s'intéresser aux frère et à la soeur, sous le regard jaloux du fiancé de Betty, Donald (Young) ...



C'est surtout le choc des cultures et le contraste entre deux mondes totalement différents qui sont intéressants dans ce film. Le reste est assez accessoire et peu plausible. Richard Barthelmess est au top de sa carrière, les paysages sont authentiques, et le tout est sympathique !

Vu la version tchèque !

Tout au fond : Richard Barthelmess !


mardi 14 juin 2011

Scarlet Days - D. W. Griffith - 1919



Richard Barthelmess ...
Alvarez
Eugenie Besserer ...
Rosie Nell
Carol Dempster ...
Lady Fair
Clarine Seymour ...
Chiquita
Ralph Graves ...
Randolph
George Fawcett ...
The Sheriff
Walter Long ...
King Bagley
Kate Bruce ...
The Aunt
Rhea Haines ...
Spasm Sal
Adolph Lestina ...
Randolph's friend
Herbert Sutch ...
The Second Sheriff
J. Wesley Warner ...
Alvarez's Man


77 minutes

Un Robin des bois de souche espagnol sévit dans les camps de chercheurs d'or en Californie : Son nom, Alvarez (Barthelmess) et il ne signe pas de la pointe de l'épée mais est recherché par le shérif avec lequel il joue un peu au chat et à la souris. Une jeune fille un peu souillon, Chiquita, est amoureuse du sympathique bandit qui la trouve trop jeune.
Lady Fair, une jeune fille bien éduquée de Boston (Dempster) apprend de sa tante sur son lit de mort que sa mère se trouve en Californie. Elle quitte donc la côte Est pour la retrouver mais ignore que sa mère est chanteuse dans un bar. Celle-ci a économisé toute sa vie pour sa fille et honteuse de sa situation. A l'arrivée de la diligence, Alvarez et son ami Randolph (Graves) accueillent la jeune fille et la loge dans la cabane de Randolph, un jeune noble chercheur d'or. Entre temps Rosie Nell (Besserer), la mère,  se fait dérober ses économies et tue accidentellement l'une des voleuses. Condamnée à être pendue grâce au méchant propriétaire du saloon nommé Bagley (Long), un affreux type sans foi ni loi. Malgré tout le shérif accorde à Rosie 3 jours pour voir sa fille ...



C'est l'histoire de plusieurs destins qui se rejoignent en Californie. La trame est assez compliquée et l'action très soutenue pour ce film d'une durée conséquente pour l'année de tournage. Quelques scènes sont vraiment fines, en particulier les scènes de rêveries où l'on voit Lady Fair imaginer prendre le thé avec sa mère, ou visualiser Randolph en s'endormant; de même la scène où Rosie Nell s'imagine avec sa fille, encore bébé ou petite est touchante.
On retrouve de nombreux acteurs favoris de Griffith, comme Barthelmess, ou Seymour et bien sûr Dempster. Richard Barthelmess avec une moustache et barbichette à la mousquetaire est très attractif, Ralph Graves compose le jeune aristocrate avec une certaine aisance, Les rôles féminins sont à la hauteur bien que Carol Dempster ait toujours un peu l'air de flotter ailleurs, et le méchant est particulièrement affreux : les regards concupiscents de Walter Long sont en effet très parlants !  La torture du pauvre Randolph à coups de cigare sur la joue, ou la pendaison sont plutôt originales. L'image n'est pas excellente, mais passable.
On peut voir ce film "online" très facilement. Pourquoi s'en priver ?









samedi 23 avril 2011

Drop Kick (The) - Millard Webb - 1927




Richard Barthelmess ...
Jack Hamill
Barbara Kent ...
Cecily Graves
Dorothy Revier ...
Mrs. Eunice Hathaway
Eugene Strong ...
Brad Hathaway
Alberta Vaughn ...
Molly
James Bradbury Jr. ...
Bones (as James Bradbury)
Brooks Benedict ...
Ed Pemberton
Hedda Hopper ...
Mrs. Hamill
Mayme Kelso ...
Mrs. Graves
George C. Pearce ...
The Dean

62 minutes

Jack Hamill (Barthelmess) a beaucoup de succès, tant au niveau sportif, où il excelle comme marqueur au football, qu'avec les femmes (pour le reste on n'en sait rien ! ;-) )
Un grand match se prépare et tout semble aller pour le mieux. En rentrant à la maison, il retrouve sa mère en compagnie de Cecily (Kent) et de Madame Graves venues en visite. Cecily est amoureuse depuis toujours de Jack et la mère force la main de son fils en lui faisant promettre de l'emmener au prochain bal et au match à venir. Au cours du bal où Jack se débarrasse assez vite de Cecily, il revoit l'un de ses anciens flirts, Eunice (Revier), maintenant mariée à son meilleur ami, Brad, le coach de football. Celle-ci est une affreuse vamp dépensière, et son mari en est réduit à voler dans la caisse des joueurs pour maintenir son train de vie. 
Pendant ce temps, Cecily est embarquée par un danseur trop entreprenant qui la serre de beaucoup trop près et tente de l'embrasser de force; réussissant à se débarrasser de l'importun, elle s'enfuit en larmes dans le jardin, suivie de Jack qui était prêt à intervenir et qui découvre qu'il est amoureux de la jeune fille.
Peu après, les doyens découvrent qu'il y a un découvert dans les comptes de Brad. Celui-ci promet de leur faire parvenir les comptes à jour et ne sait comment s'en sortir le jour où l'un des doyens lui rappelle son devoir. La conversation est surprise par Eunice, qui telle une tigresse, lui dit qu'elle ne supportera pas de vivre avec un looser.
Désespéré Brad quitte la maison. Entre temps Eunice appelle Jack au secours au milieu de la nuit en lui disant qu'il y a une catastrophe. Celui-ci accourt pour trouver Eunice en déshabillé vaporeux pleurant sur son lit. Elle lui dit en hoquetant que Brad la délaisse et embrasse le pauvre Jack qui semble bien emprunté. Brad revient alors à la maison, écrit un mot à son vieil ami Jack puis se tire une balle dans la tête dans le jardin. Jack accourt, et tout le monde voit bien qu'il vient de quitter Eunice. Celle-ci découvre la lettre de Brad et monte un plan diabolique ...




Très bien monté ce film dont le final montre beaucoup de scènes de football. On y retrouve dans le rôle de la mère de Jack, Hedda Hopper, la célèbre chroniqueuse hollywoodienne pourvoyeuse de ragots en concurrence avec Louella Parsons, tout à fait distinguée dans ce rôle de femme bien élevée qui sait prendre les choses en main quand il le faut. On aperçoit aussi, dans le stand près du coach durant le match final il me semble, John Wayne, non crédité.

Richard Barthelmess est séduisant bien que peut-être un peu vieux pour ce rôle, Barbara Kent fait un peu petite fille, et Dorothy Revier la joue parfaite séductrice sans conscience.

Nostalgia Family Video a ajouté une musique d'accompagnement en 1997 pour la sortie VHS : des synthétiseurs dont le son n'est pas très heureux ... Images bonnes dans les tons sépias.
On trouve aussi un DVD édité par Grapevine en 2010.












vendredi 22 avril 2011

Shore Leave - John S. Robertson - 1925



Richard Barthelmess ...
Bilge Smith
Dorothy Mackaill ...
Connie Martin
Ted McNamara ...
Bat Smith
Nick Long ...
Capt. Martin
Marie Shotwell ...
Mrs. Schuyler-Payne
Arthur Metcalfe ...
Mr. Schuyler-Payne
Warren Cook ...
Adm. Smith
Samuel E. Hines ...
Chief Petty Officer (as Samuel Hines)

93 minutes

Dans une grande ville, un homme sans attache et solitaire, Bilge Smith (Barthelmess), observe les poissons d'un aquarium. En sortant, il s'engage dans la Navy après avoir croisé le chemin d'un recruteur. Finie la solitude, bonjour la nouvelle vie !
Un jour, de permission à terre à Nantucket, il fait la connaissance de Connie (McKaill) qui craint bien de finir vieille fille. Elle est la modiste du village mais possède un collier de valeur inestimable qui lui vient de sa mère dresseuse d'éléphants au cirque Barnum, et un schooner échoué en Inde qui appartenait à son père et baptisé le Zanoma en l'honneur de sa mère. Maintenant seule, elle rêve de fonder un foyer.
Connie invite Smith à venir partager le repas du soir. Celui-ci méfiant accepte tout en demandant à ses copains de repasser rapidement pour le cas où il n'arriverait pas à se débarrasser de Connie. Smith mange voracement, ne trouve pas grand'chose à dire si ce n'est "On the level ?" à chaque chose que lui raconte Connie. Juste une fois il raconte qu'il aimerait être son propre capitaine et voyager en Inde ou en Chine. Peu sympathique, il repart en mer en lui promettant de revenir la voir, une promesse en l'air, mais Connie le croit. Durant deux ans elle va l'attendre, vendre son collier, renflouer le bateau pour lui et le retaper, ... et garder l'espoir de le revoir un jour.
Mais Smith ne reparait pas. 
Alors Connie fait fort : elle écrit à la Navy pour demander Smith comme capitaine de son bateau. Il lui est répondu qu'il y a au moins 26 Smith engagés. Nullement découragée et maintenant riche, Connie envoie une lettre d'invitation à un bal donné en l'honneur de tous les Smith sur son bateau...et Smith réapparait mais il ne la reconnait pas. Lorsqu'il voit son désarroi, il feinte pour retomber sur ses pattes mais lorsqu'il découvre qu'elle est riche, il fuit car jamais il ne veut être à la solde d'une femme riche !
Le temps passe, et Smith se rend compte qu'il est tombé amoureux bien malgré lui. Il finit par quitter la marine et revient auprès de Connie ...



Qu'est-ce qu'elle est mignonne, Dorothy McKaill, dans cette histoire à la Peer Gynt ! Elle attend, attend sans jamais renoncer à ses rêves. Il faut dire que Richard Barthelmess est très séduisant en marin mais son comportement laisse franchement à désirer, d'ailleurs on se demande même ce que Connie, une jeune femme bien éduquée, peut bien trouver à ce Smith mal dégrossi, égocentrique et mal élevé de surcroit ... et comment croire que jamais personne n'a embrassé ou même courtisé cette adorable jeune femme ?
Mais bon, c'est un film plein de romance aux accents peu sérieux vraiment agréable à regarder pour les indécrottables romantiques ...

On trouve le DVD chez Grapevine video : l'image n'est pas mauvaise du tout, et l'accompagnement musical pas désagréable non plus.




..

dimanche 3 avril 2011

Love Flower (The) - D. W. Griffith - 1920


Titre Français : La fleur d'amour

Carol Dempster ...
Stella Bevan
Richard Barthelmess ...
Bruce Sanders
George MacQuarrie ...
Thomas Bevan
Anders Randolf ...
Matthew Crane
Florence Short ...
Mrs. Bevan
Crauford Kent ...
Her Visitor
Adolph Lestina ...
Bevan's Old Servant
William James ...
Crane's Assistant
Jack Manning ...
Crane's assistant

70 minutes

Thomas Bevan (MacQuarrie), sa femme et sa fille Stella (Dempster) vivent dans une île du Pacifique. Lui et sa fille sont très attachés l'un à l'autre. Un jour, sur les quais, Thomas Croise la route de Matt Crane, un détective qu'il a déjà rencontré pour une malheureuse affaire de chèque sans provision. Celui-ci se vante de ne jamais laisser une proie lui échapper. Un jour, alors que Bevan part pour un petit voyage d'affaires, un des serviteurs lui révèle que sa femme voit un homme en son absence. Tout d'abord incrédule, Bevan poursuit sa route, mais le doute ne tarde pas à le tarauder. Il revient donc sur ses pas et surprend sa femme dans les bras de son amant. Celui-ci pour se défendre sort un revolver dont le coup part accidentellement et le tue. Le détective, alerté par des hommes ayant entendu le coup de feu trouve la femme qui accuse son mari de meurtre mais Bevan et sa fille, après avoir déjoué son intervention,  s'enfuient à bord d'un bateau à moteur.
Les années passent, les Bevan's vivent sur la petite île de Monaki, avec pour toute compagnie quelques indigènes et un vieil ermite qui s'occupe de chèvres. Leurs journées passent à s'entraîner à plonger de hautes falaises et è faire des concours d'apnée dans lesquels tous les deux excellent. La vie est douce mais Stella se languit un peu d'une vie qu'elle sent passer ailleurs, tout simplement.
Un jour un aventurier, Bruce Sanders (Barthelmess), débarque sur l'île et se retrouve face à face avec Stella : Celle-ci pense que cet homme est à la recherche de son père. Alors qu'elle lâche son bouquet de jacinthes (la fleur de l'amour des îles), Bruce le ramasse et en garde une pour lui. Stella en gardera une précieusement sur son cœur. Bruce repart et rencontre Crane qui a appris qu'un homme et sa fille vivent sur une île et qui lui demande de l'emmener là-bas sans lui donner de raisons. Un Bruce ravi et un sombre Crane voguent en direction de Monaki où Crane arrête Bevan. Mais Stella ne l'entend pas de cette oreille ...



Un film précurseur plein de suspens qui s'apparente à un film policier dans lequel Carol Dempster est particulièrement mise en valeur (ce n'est pas étonnant sachant que Griffith était alors épris d'elle !). On la découvre assez enfantine au départ, primesautière avec son père. Elle se retrouve en jeune femme qui dévoile des trésors de douceur et d'amour en jouant avec son chaton qu'elle habille d'une petite robe et un petit cabri qui finissent par s'endormir pattes dessous, pattes dessus, après s'être léchés avec tendresse. 
Lorsque la vie de son père est en danger, elle ne peut s'empêcher de le voir sur l'échafaud, image qui la hante et dirige ses actions vengeresses et la transforme en violente tigresse, pour empêcher coûte que coûte Crane d'emmener son père. Cela va de couler le bateau de Bruce à grands coups de hache, tenter de noyer Crane en l'attaquant par dessous alors qu'il nage dans la mer (le pauvre croira avoir été attaqué par une pieuvre !), piéger la passerelle en corde pour qu'elle cède !
Les images sous l'eau sont très étonnantes et dévoilent pas mal la morphologie de Carol Demptser !
Richard Barthelmess est très séduisant dans le rôle de Bruce, cet homme qui ne comprend tout d'abord pas l'inimité de Stella à son égard, mais qui fait tout pour lui démontrer sa loyauté et se ranger à son côté ...
George MacQuarrie est lui aussi tout à fait à la hauteur dans le rôle de ce père qui ne se pose pas trop de questions non plus finalement, si l'on pense que quelque part, il tient sa fille hors du monde ... 
Anders Randolf a bien une mâchoire d'acier et arrive parfaitement à vous convaincre que Stella n'a finalement pas tort d'essayer de l'éliminer (heu, enfin presque) car enfin, le thème de ce film n'est-t-il pas "Dans quelle mesure peut-on pardonner des actes d'amour ?". J'avoue que je suis très encline à pardonner ...

...Je n'ai pas vu le temps passer !

Note : il parait que D. W. Griffith et toute l'équipe du tournage ont vécu une traversée périlleuse entre Miami et les Bahamas, 2 personnes seraient passées par-dessus bord et il n'y aurait pas eu de nourriture pendant 3 jours.

Le DVD édité par Bach Film garde les intertitres d'origine, avec des sous-titres en français. L'image est de bonne qualité. On trouve en bonus deux films de 10 minutes environ tournés en 1909 par Griffith :

A trap for Santa, dans lequel on voit une famille touchée par le chômage que le père, devenu alcoolique, quitte. Peu de temps après la mère reçoit un héritage qui lui permet de vivre confortablement avec ses enfants : la nuit de Noël, les enfants posent un piège devant la fenêtre pour tenter de stopper le Père Noël mais à la place, c'est leur père, devenu voleur qu'ils récupèrent ! On y voit Henry B. Walthall (que je n'avait pas reconnu)


The Cricket on the Hearth, un marin parti en mer retrouve la femme qu'il aime fiancée à un homme bien plus âgé qu'elle (d'après une nouvelle de Charles Dickens). Il finira par épouser la jeune femme sur la route grâce à la rencontre fortuite avec un pasteur !


On trouve aussi le DVD The Love Flower chez Grapevine.




jeudi 17 mars 2011

Idol Dancer (The) - D. W. Griffith - 1920



Richard Barthelmess ...
Dan McGuire
Clarine Seymour ...
Mary
Creighton Hale ...
Walter Kincaid
George MacQuarrie ...
Rev. Franklyn Blythe
Kate Bruce ...
Mrs. Blythe
Porter Strong ...
Rev. Peter
Anders Randolf ...
The Blackbirder
Walter James ...
Chief Wando
Thomas Carr ...
Donald Blythe
Herbert Sutch ...
Old Thomas
Adolph Lestina ...
Black Slave
Ben Grauer ...
Native Boy
Walter Kolomoku ...
Native Musician
Florence Short ...
Pansy


104 minutes

Sur une île dans le Pacifique. Un missionnaire, sa femme et son fils tentent de convertir au christianisme la population locale composée principalement d'indigènes qui vénèrent le démon-démon, une figure païenne dont l'idole se trouve dans la jungle. Mary (Seymour), la fille adoptive du vieux Thomas aime en particulier aller danser devant la statue. Un jour un vagabond porté sur le gin, Dan (Barthelmess), fait apparition sur l'île. il est pris sous l'aile du vieux Tomas et de sa fille dont il tombe amoureux.
Entre temps, Walter (Hale), le neveu à la santé délicate du missionnaire arrive sur l'île où il pense trouver un climat plus clément à sa maladie. Il observe les mœurs locales et en particulier Mary avec intérêt et souvent admiration ce qui provoque la jalousie de Dan ...



Un combat pour convertir les indigènes très étonnant. On se demande si il ne s'agit finalement pas de porter un pantalon ou un long manteau qui fait toute la différence. Tellement bien pensant que ça en devient dérangeant, au final j'aurais préféré que ce soient les indigènes qui convertissent les chrétiens tellement ce film pousse la caricature loin : ça ressemble presque à de la propagande !
Sur son lit de malade Walter fait venir ses deux amis, Dan et Mary.  Il appelle Dan son frère ce qui  "convertit" celui-ci en le faisant prendre conscience de la gentillesse de Walter. Bon, mais auparavant on avait déjà vu que Dan avait une conscience car au moment où emporté par son envie d'embrasser Mary et de l'enlever, il avait tout à coup réalisé qu'il lui devait beaucoup, à elle et à son père. Donc la conversion n'est pas trop compréhensible. Celle de Mary ne l'est pas non plus car elle se comporte très bien depuis le début, somme toute. Donc on peut dire que la conversion passe par l'habit. Par deux fois on nous le dit d'ailleurs : la première est celle où on découvre le premier converti de l'île devenu pasteur qui porte un long manteau et des lunettes sans verre qui lui donnent un air compassé; et l'autre lorsque le fils du missionnaire enfile de force un pantalon au petit indigène.
Finalement tout dépend du sens que l'on donne au mot convertir : "changer" ou "transformer" ou alors "adopter une autre croyance" ? Dans ce cas, pourquoi changer de croyance si les fondements moraux sont les mêmes ?
 
Les indigènes sont tous des blancs grimés pour le cinéma. Richard Barthelmess est séduisant et encore tout jeune dans le rôle de l'homme blasé qui a bourlingué, ses scènes d'ivresse sont excellentes. Clarine Seymour, charmante dans le rôle de Mary, décèdera malheureusement juste après ce film à l'âge de 22 ans après avoir tourné une 20e de films et Creighton Hale a l'air plus maladif que nature, tout émacié et engoncé dans les vêtements "civilisés" qu'il est. Son rôle est complexe, il représente à la fois la civilisation sans cacher son admiration pour Mary et donc permet au film de prendre une certaine hauteur en ouvrant le débat de la tolérance envers les habitudes des indigènes.


On peut voir ce film chez Bach Films. Les intertitres originaux ont été gardés, avec les sous-titres en français  bâclés (fautes d'orthographe !)









mercredi 12 janvier 2011

Weary River - Frank Lloyd - 1929



Richard Barthelmess ...
Jerry Larrabee
Betty Compson ...
Alice Gray
William Holden ...
Warden
Louis Natheaux ...
Spadoni
George E. Stone ...
Blackie (as George Stone)
Ray Turner ...
Elevator Boy (as Raymond Turner)
Gladden James ...
Jerry's Vaudeville Manager


86 minutes

Jerry Larrabee (Barthelmess) est un chef de gang qui mène la belle vie entre ses activités et sa fiancée Alice (Compson). Un soir, il est accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis perpétré par le gang rival, mené par  Spadoni. Incarcéré, Jerry met les pieds au mur, révolté à l'idée de devoir se soumettre aux règles et aux tâches à effectuer tous les jours dans la prison. Amené au "Warden" le directeur (Holden, mais pas celui que vous croyez !), celui-ci, sans être moralisateur, tente de lui fait voir les bons côtés de son incarcération et le traite avec respect. Peu à peu, Jerry s'engage et développe son talent pour la musique, compose et dirige le petit orchestre carcéral. Alice tente bien une fois de lui rendre visite, mais le Warden l'en dissuade en arguant que sa personne ne pourrait que déstabiliser Jerry dans son développement actuel. Alice le comprend et ne revient pas. Un soir, alors que l'orchestre passe à la radio, c'est le succès fulgurant et sa chanson "Weary River" qu'il a composé lui-même, est plébiscitée. Dés sa sortie, Jerry est engagé pour se produire au Music Hall. Mais, alors qu'il entame les premières mesures de "Weary River", il entend les chuchotements de l'audience et comprend, en faisant face aux regards qui le dévisagent, qu'il reste avant tout un "convict", un ex-prisonnier que les gens viennent voir comme une bête curieuse. Du coup, il en perd ses moyens, et c'est le flop ....



Il y a quelque chose de fascinant chez Barthelmess. A chaque fois il crée un personnage unique. Là il est Jerry, il passe de l'homme sûr de lui, quelque peu grande gueule à un homme combatif, puis humble, puis serein, puis blessé, puis dur avec un naturel déconcertant. L'histoire en elle même est très plausible. On comprend au final la difficulté de se réinsérer. Betty Compson est chou tout plein, sa voix acidulée lui donne une charme particulier. William Holden campe le Warden, et on comprend, à le voir, que Jerry lui fasse confiance. Il émane du warden une bonté et une droiture qui ne pouvaient que mener les hommes au chemin de la rédemption.
La musique est tout à fait à la hauteur. Il me semble que seule les premières mesures d'une chanson sont interprétées par Barthelmess qui a une voix tout à fait honorable. Par contre les autres chansons  sont doublées de manière un peu désuete.
Le film est partiellement parlant, ce qui lui donne un charme particulier.  






Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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