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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

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mercredi 12 septembre 2018

The Heart of Humanity - Allen Holubar - 1919


Au Canada, dans une région reculée dont les habitants sont pieux, la veuve Patricia a 5 fils, l'aîné John, et Paul, Jules, Maurice et Louis. La communauté est menée par Michael, un Pasteur qui prend soin de rappeler la dimension supérieure qui lie Dieu à ses ouailles.

La nièce de Michael, Nanette, est emplie de joie lorsque la veuve lui annonce le retour de son fils John, son fiancé. Nanette est aimée des 4 autres frères mais surtout de Paul, qui lui voue une admiration sans borne.

John arrive en canoé en compagnie d'un allemand Erich von Eberhard (il semble que cet homme soit venu espionner et son rôle n'est pas clair. Toutefois comme il semble ne pas vivre sous le toit de la veuve, on peut considérer que ce n'est pas un ami de la famille, encore que le doute est installé).

Un jour alors que Nanette prie au pied d'un petit autel dédié à la vierge Marie, l'affreux Erich tente de l'agresser. Heureusement John survient à temps pour éloigner la jeune fille..

John et Nanette se marient mais la guerre est déclarée par la Grande-Bretagne qui craint l'invasion de la Belgique. La plupart des hommes, dont les fils de la veuve, s'engagent sous le drapeau, sauf le plus jeune fils auquel ses frères demandent de veiller sur leur mère. 3 jours plus tard, les hommes embarquent et se retrouvent sur le front tandis que la vie reprend au village. Nanette accouche d'un bébé après neuf mois ..



Quelle surprise de découvrir les commentaires peu amènes des spécialistes ou spectateurs ayant vu ce film. D'aucuns voient en The Heart of Humanity une espèce d'imitation de Hearts of the World (sortie 4 avril 1918, première 12 mars 1918 à Los Angeles) tourné par D.W. Griffith et dont le tournage a pris fin quelques mois plus tôt et qui est à mon sens beaucoup plus bâclé.
The Heart of Humanity (sortie 15 février 1919, première 22 décembre 1918 à New York) m'ayant beaucoup touchée, j'ai de la peine à comprendre qu'on puisse trouver Hearts of the World plus abouti, ou trouver Lilian Gish plus captivante que Dorothy Phillips qui se montre emplie de courage et d'amour. Dans les apparences, Dorothy Phillips est très expressive, son visage exprime une multitude d'émotions à grande vitesse ce qui perturbe un peu au départ. Ainsi elle peut pleurer et sourire en une fraction de seconde, toutefois les accords sont justes et sa sincérité évidente.
Il n'y a pas photo entre une Lilian Gish qui cabotine dans le film de Griffith et Dorothy Phillips qui certes joue de façon appuyée mais démontre une vraie profondeur. Alors oui tout le monde aime Lilian Gish, oui son nom a traversé le siècle, oui c'est une grande actrice, mais la comparaison entre ces deux films et les performances des deux actrices principales est totalement injustifiée. Quelquefois je trouve que les critiques sont franchement obséquieux avec leur l'intellectualisme pédant, pour moi un film c'est comme un tableau, ça vous touche ou ça ne vous touche pas, ça n'a rien à voir avec des théories et il ne suffit pas de maitriser la technique ou d'être célèbre pour réaliser un film qui parle au coeur.
En passant je précise que The Heart of Humanity rappelle un peu aussi l'action de Four Sons tourné par John Ford en 1928.

Pour qui veut le voir avec des yeux neufs, ce film est empli de poésie et d'action, le rythme est constant, les scènes de guerre et de mort vous prennent aux tripes, les fils sont bien incarnés et Margaret Mann est parfaite dans ce rôle de mère à qui la guerre a pris les enfants. Le tout a un élan mystique très poignant.

Certes le patriotisme est de mise, et oui les allemands sont dépeints comme le diable et les ténèbres (les casques à pointe n'arrondissent pas les angles si j'ose dire !) et les alliés comme l'espoir et la lumière. Il y a une vraie dimension spirituelle dans ce film, l'espoir fait mal mais la grandeur des protagonistes vous fait frémir et verser des larmes. Ou alors il faut être une mère pour comprendre la douleur d'une autre mère et l'appel des petits innocents touchés par l'horreur de la guerre. Si le film ne vous touche pas, j'aimerais bien en comprendre les raisons ?
 
Robert Anderson joue encore une fois le rôle d'un homme simple qui aime passionnément une femme sans espoir en retour. Cet acteur a un charme très particulier et surtout une manière très sobre de vous faire comprendre la douleur qu'il ressent tout en démontrant un certain fatalisme déchirant. La scène dans la tranchée où il prend son frère mourant dans ses bras m'a donné des frissons de même celle où il joue du violon pour le mariage. Une sensibilité palpable et du grand art, dommage pour les spectateurs qui ne le voient pas ainsi, ils ratent quelque chose de très doux et triste et de profondément humain.
William Stowell a ici encore un rôle d'homme qui sait où il va, ce qui lui va comme un gant. Dans le fond on ne le voit pas tant que ça durant les 106 minutes que durent ce film.

Ah j'oubliais, il faut aussi parler de Erich von Stroheim, sans quoi ce poste ne fera pas sérieux car visiblement la majorité des spectateurs ne voient que lui. Von Stroheim a une grande présence à l'écran, c'est indéniable, ici il incarne le diable sous la forme d'un prussien qui débarque on ne sait pas trop pourquoi dans ce village canadien bien qu'on parle d'espionnage. On ne sait pas non plus comment il a rencontré John.
Il y a une scène assez fascinante au pied de l'autel dédié à la vierge Marie, lorsque Von Stroheim est captivé par la pureté de Nanette et ce qu'il appelle sa "faiblesse" de croire en Dieu.

Ce qui m'a frappée surtout, c'est la légèreté de John face à Nanette qui est encore sous le choc de la rencontre. Bien sûr l'araignée qui monte sur la gorge de la Vierge Marie est bien symbolique aussi et confirme le côté diabolique d'Erich.
Il y a aussi la scène de la tentative de viol de Nanette à la fin que je trouve particulièrement violente. Ici pas de faux semblants, ni d'images implicites. La scène est dure et crue et culmine dans l'horreur avec le lancer de bébé par la fenêtre. Comment montrer les allemands plus odieux ? le réalisateur les montre non seulement cruels mais aussi lâches en se protégeant avec des femmes et des enfants lors d'une attaque. Ici pas un allemand est montré sous un jour plus humain, en cela c'est de la vraie propagande, il ne faut pas l'oublier.

Le début est très clair, ce film traite de l'amour sous toutes ses formes, et bien sûr aussi sous la forme du patriotisme très poussé vers  la fin. La manière de glorifier les américains qui se lancent dans le conflit en avril 1917 fait de l'ombre aux combattants qui se battent depuis le début du conflit (même si en réalité de nombreux volontaires américains s'étaient engagés dans les troupes alliées dès 1914). 

Ce film rend honneur aux combattants mais honore aussi les femmes, celles qui sont restées les yeux pleins de larmes au pays et celles qui sont parties sur le front. En ce sens c'est un film très moderne et féministe, les femmes n'y ont pas des rôles de potiches qui attendent dans l'ombre.

Bizarrement Nanette est prise pour une américaine vivant au Canada ? Je ne vois pas ce qui le confirme ?

A noter les petits rôles de Lloyd Hughes, George Hackathorn, Pat O'Malley, etc.

Pour les scènes tournées dans les tranchées, des milliers de litres d'eau ont été pompés depuis une rivière de Los Angeles.

Titres français
Le coeur de l'humanité
Pour l'humanité

106 minutes

Dorothy Phillips ... Nanette
William Stowell ... John Patricia
Robert Anderson ... Paul Patricia
Walt Whitman ... Father Michael
Margaret Mann ... Widow Patricia
Erich von Stroheim ... Eric von Eberhard
Lloyd Hughes ... Jules Patricia
Frank Braidwood ... Maurice Patricia
George Hackathorne ... Louis Patricia
Pat O'Malley ... Clancy
William Welsh ... Prussian Officer



mercredi 29 avril 2015

The Wedding March - Erich von Stroheim - 1928



A Vienne, dans un palais princier, c'est le matin. Les soubrettes réveillent le Prince Ottokar et sa femme la Princesse Maria. Dans une chambre non loin dort leur fils, le prince Nicholas dit Nicki. Celui-ci est un fameux coureur de jupons qui a besoin d'argent pour assouvir ses besoins. Son père et sa mère lui conseillent de faire un mariage de raison avec une jeune fille riche. Nicki promet qu'il épousera la fille que sa mère lui désignera en échange de quelques Couronnes.


 C'est la célébration de la Fête-Dieu, les badauds se pressent autour de la cathédrale Saint-Etienne pour tenter d'apercevoir les notables en sortir et voir la grande procession qui suivra. Dans la foule se trouve une jeune fille, Mitzi, accompagnée de sa mère qui voudrait bien la voir épouser Schani le fils de son partenaire de la taverne, Eberle. Schani est un solide gaillard qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui ne fait pas dans la dentelle. Sûr de lui il apostrophe les passants. 
En tant que chef de la garde de l'empereur, Nicki se tient non loin sur son cheval face à la porte principale. Il aperçoit Mitzi et les deux se regardent subrepticement en souriant. Lorsque les portes de la cathédrale s'ouvrent, le cheval de Nicki se cabre et renverse la jeune fille qui est emmenée à l'hôpital.
Plus tard Nicki qui a obtenu l'adresse de la jeune fille vient la trouver. Il lui apporte des chocolats et Mitzi est flattée. 
Elle boîte encore un peu et retourne à la taverne où elle joue pour les consommateurs de la harpe accompagnée au violon par son père. Nicki vient la retrouver et tous deux entament une relation sous les pommiers en fleurs ...


Un film doux amer dédié aux couples qui s'aiment. La raison finira par vaincre les réticences, c'est bien triste.
Il y a quelques scènes d'une grande poésie, tournées sous les pommiers en fleurs le romantisme est à son paroxysme, même si on a quelques difficultés à imaginer spontanément Erich von Stroheim en prince charmant. Pourtant il émane de son personnage une sincérité indiscutable.

Les deux amants regardent le Danube mais le spectre de l'homme de fer n'est pas loin. Elle demande de l'amour toujours, il promet ...

 
Fay Wray, jolie comme un cœur, est très convaincante mais c'est Zasu Pitts qui emporte la palme de la pureté et de la douceur. Les regards de cette grande actrice sont magnifiques.


Matthew Betz est horrible à souhait. Il se montre odieux tout au long du film, en particulier en garçon boucher. Les expressions de son visage font peur et sa violence est sous-jacente.

Malgré quelques longueurs et quelques excentricités on ne peut que rester devant son écran. La fin est cynique et tragique, le film vous laisse un goût amer en bouche.

Entièrement conçu par Erich von Stroheim. Davantage de détails sur l'excellent blog Allen John's Attic

2 bandes technicolor partiel (la scène de la sortie de la célébration à Saint Stefan)

Vu ce film sur Youtube (109 minutes), il semble qu'une version avec la musique composée et interprétée par Carl Davis pourrait voir le jour ? Je n'ai rien trouvé de concret à ce sujet.

Titres français : La symphonie nuptiale et L'homme de fer

113 minutes (109 minutes version Youtube)


Erich von Stroheim ...
Nicki / Prince Nickolas von Wildeliebe-Rauffenburg
Fay Wray ...
Mitzi / Mitzerl Schrammell
Matthew Betz ...
Schani Eberle - the Butcher
Zasu Pitts ...
Cecelia Schweisser
George Fawcett ...
Prince Ottokar von Wildeliebe Rauffenburg
Maude George ...
Princess Maria - Nicki's mother
George Nichols ...
Fortunat Schweisser - the Industrialist
Dale Fuller ...
Katerina Schrammel - Mitzi's mother
Hughie Mack ...
Eberle - the Wine-grower
Cesare Gravina ...
Martin Schrammell - Mitzi's father
Sidney Bracey ...
Navratil
Anton Vaverka ...
Emperor Franz-Josef



mercredi 1 avril 2015

Queen Kelly - Erich von Stroheim - 1929



Le prince Wolfram est un joyeux luron qui flirte avec les filles de façon très libertine. Il se trouve qu'un reine imbue d'elle-même et jalouse, Regina, ait jeté son dévolu sur lui. Les deux jeunes gens doivent se marier en automne.
Alors que le prince revient complétement saoul à califourchon sur l'un des chevaux d'une calèche remplie de demoiselles plutôt hardies, la reine, furieuse et très dévêtue, le regarde depuis son balcon. Wolfram est accueilli en grande pompe au palais bien qu'il ne tienne pas sur ses jambes.
Plus tard, enfin dessaoulé Wolfram même un détachement de soldats et croise la route des orphelines du couvent d'à côté. Les jeunes filles s'écartent pour laisser passer les cavaliers mais Wolfram s'arrête devant l'une d'elles, Kelly, et éclate de rire car dans son émotion elle a perdu sa culotte qui git à ses pieds. Furieuse Kelly lui l'envoie à la figure ce qui provoque des remous parmi les sœurs scandalisées par le geste de l'impudente jeune fille.
Kelly est privée de repas et envoyée dans son lit. Elle prie la Sainte Vierge de revoir le prince et de son côté Wolfram ne peut oublier la rencontre. 
Ce soir là la reine désireuse de calmer les ardeurs du jeune homme fait annoncer leurs fiançailles en avance pour le lendemain. 
Désireux de revoir la belle Kelly le prince et son second se rendent au couvent. Comme ils ne savent dans quelle chambre se trouve la jeune fille ils simulent un incendie en provoquant beaucoup de fumée avant de kidnapper Kelly alors qu'elle sort de sa chambre en chemise de nuit et de la ramener au palais, enveloppée dans le manteau du prince.
Au palais les deux jeunes gens s'avouent leur amour mais la reine fait son apparition et chasse Kelly à coups de cravache vengeurs ...



 Alors au sommet de la gloire Gloria Swanson et le caractériel Erich Von Stroheim s'associent pour produire et réaliser ce film qui sera présenté sous une forme tronquée après l'arrivée du parlant et un désaccord entre Gloria et le réalisateur.
Le film sensé durer 5 heures sortira dans une version courte qui termine par le suicide de Kelly et qui voit le prince se donner la mort au dessus du corps de la pauvre fille. Sur les 30 bobines prévues von Stroheim n'en a tourné que 10. En effet le Jazz Singer vient de sortir et personne ne parie plus un kopeck sur les films muets. Du coup von Stroheim furieux interdit la distribution de ce film tronqué aux Etats-Unis. Il y a une cinquantaine d'année seulement une vingtaine de minutes manquantes tournées par Stroheim seront retrouvées : on y voit Kelly se rendre dans le bordel tenu par sa tante en Afrique. Sur son lit de mort celle-ci souhaite voir sa nièce se marier avec un affreux bonhomme riche et malade incarné par Tully Marshall. C'est donc une histoire de déchéance terrible qui est programmée.

Les images sont somptueuses (photographie de Paul Ivano), les décors richissimes, les acteurs expriment parfaitement  leurs sentiments et c'est avec intérêt que l'on suit ce film sensuel et osé que l'on aurait souhaiter voir dans son intégralité. Malgré tout à la relecture du résumé ci-dessus on ne peut s'empêcher de penser que le scénario est complétement loufoque d'une certaine manière. D'ailleurs dans le fond cette histoire est plutôt odieuse et j'aurais même tendance à penser que le scénario est très faible ... Mais contre toute attente le réalisateur nous fournit assez de plans appuyés et très soignés ce qui fait qu'on accroche presque malgré soi.
Ce sont quelques images des scènes du couvent que montre Norma Desmond à William Holden dans  le chef-d’œuvre de Billy Wilder Sunset Boulevard, qui voit les deux stars Swanson et Von Stroheim réunies à nouveau.


Il existe un coffret édité par MK2 contenant trois films Erich von Stroheim dont la version montrée en 1932 de Queen Kelly, c'est à dire la version tronquée.  La même version est visible à ce jour sur youtube en version italienne.

On trouve la version rallongée d'environ 20 minutes chez Kino Lorber.


75 ou 101 minutes suivant les versions

Titre français : La reine Kelly

Gloria Swanson ...
Kitty Kelly / Queen Kelly
Walter Byron ...
Prince Wolfram
Seena Owen ...
Queen Regina V

mercredi 13 août 2014

The Unbeliever - Alan Crosland - 1918



Madame et Monsieur Landicutt sont de noble extraction et vivent à Long Island. Leur fils Philip se sent au-dessus du peuple et se considère comme athée au grand désespoir de sa mère.
Lorsque les Etats-Unis entrent en guerre Madame Landicutt donne sa permission à son fils de s'engager dans les marines car comme il le dit si bien, il se sent prêt à affronter l'ennemi contrairement à sa mère qui trouve du bon dans chaque être humain.
Très vite sa troupe est envoyée en Belgique et Phil se retrouve dans les tranchées en compagnie de Lefty, un ancien chauffeur de la famille qui l'appelle encore Monsieur. 
Les combats font rage et les troupes américaines avancent vaille que vaille. Non loin du front une famille Belge, les Harbrok, sont sur le point de se séparer. Le père part surveiller la progression des Allemands tout proches et laisse son fils et sa femme à la ferme familiale, pensant qu'ils ne risquent rien. Il demande à sa fille Virginie de se cacher dans le moulin et d'envoyer les signaux convenus à la moindre apparition des troupes ennemies.
Malheureusement le Lieutenant Von Schnieditz remarque que les ailes du moulin tournent de manière étrange. Après avoir brisé le violon de l'un de ses hommes, Mueller, il mène ses hommes à la ferme tandis que Virginie réussit à s'enfuir à temps. Soupçonnant la mère Harbrock d'espionnage le Lieutenant la fait abattre ainsi que le petit Pierre, son fils, sous les yeux de Virginie tandis que Mueller a bien de la peine à ne pas diriger son fusil sur son supérieur. La pauvre fille se jette alors sur les deux corps étendus devant la ferme qui est sur le point d'être brûlée. Von Schieditz s'empare de la pauvre fille mais heureusement les troupes adverses se rapprochent rapidement.

Virginie trouve refuge dans une petite ville prise en sandwich entre les troupes ennemies mais les forces sont très inégales ...



Grâce à l'apport des forces armées américaines, les images paraissent très authentiques. L'histoire de fond est un peu démodée et quelque peu naïve, toutefois ces deux points faibles sont contrebalancés par des images assez percutantes de troupes en marche. Les images ont été tournées au centre d'entrainement des Marines de Quantico en Virginie.

Erich von Stroheim encore jeune (33 ans dans ce film) se montre déjà sous un jour sinistre. Ici il casse le violon d'un jeune soldat, fait abattre une femme et un petit garçon, tente de violer une jeune fille, descend lui même une veuve belge avant d'être lui-même abattu par Mueller au nom de la Démocratie. Ses camarades ne semblent pas fâchés de voir cet odieux supérieur éliminé !

Raymond McKee verra la lumière après que Lefty soit abattu alors qu'il le transportait sur ses épaules. Une autre fois, alors blessé dans l'attente des secours, il verra un Rabin donner l'absolution à l'un de ses camarades chrétiens. Visiblement la foi de Virginie qui lui demandera de l'abattre pour la gloire de la Belgique plutôt que de se rendre y est aussi pour beaucoup ! Bref ce sera un homme transformé qui s'en retournera dans sa famille à la grande joie de ses parents et surtout de sa maman qui retrouvera un fils enfin proche de ses croyances.

Raymond McKee épousera Marguerite Courtot en 1923.

Après avoir produit près de 1300 films, la compagnie Edison fermera ses portes en 1919, trois films après celui-ci.
http://www.imdb.com/company/co0075442/?ref_=tt_dt_co

On trouve ce film chez Oldies.

85 minutes

Marguerite Courtot ...
Virginie Harbrok
Raymond McKee ...
Philip Landicutt
Erich von Stroheim ...
Lt. Kurt von Schnieditz
Kate Lester ...
Margaret Landicutt
Frank DeVernon ...
Uncle ''Jemmy'' Landicutt
Mortimer Martine ...
Eugene Harbrok (as Mortimer Martini)
Blanche Davenport ...
Madam Harbrok
Harold Hollacher ...
Pierre Harbrok (as Harold Hallacher)
Darwin Karr ...
Lefty
Earl Schenck ...
Emanuel Muller


jeudi 4 octobre 2012

As You Desire Me - George Fitzmaurice - 1932



Greta Garbo ...
Zara aka Maria
Melvyn Douglas ...
Count Bruno Varelli
Erich von Stroheim ...
Carl Salter
Owen Moore ...
Tony Boffie
Hedda Hopper ...
Ines Montari
Rafaela Ottiano ...
Lena
Warburton Gamble ...
Baron
Albert Conti ...
Captain
William Ricciardi ...
Pietro
Roland Varno ...
Albert

70 minutes
D'après une pièce de Luigi Pirandello
Titre français : Comme tu me veux

Dans un cabaret à Budapest devant un public composé essentiellement d'hommes une femme chante. Plus tard dans les coulisses on découvre Zara (Garbo), une jeune femme longiligne aux cheveux blonds et courts. En se rendant dans sa loge elle commande une flûte de champagne qu'elle s’apprête à boire mais un jeune homme l'interrompt et la suit dans sa chambre. Un comte et un officier les y rejoignent et très vite le champagne coule à flots. bientôt un homme (Moore) frappe à la porte et l'appelle Maria. Zara, ivre, frustrée est peu encline à apprécier quoi que ce soit le met à la porte puis toujours accompagnée des trois hommes se rend chez elle. Salter (von Stroheim) sort de sa chambre et se présente : il est un écrivain reconnu et semble vouloir se rendre maitre de Zara. Le mystérieux et persévérant inconnu sonne à la porte et se présente, Tony, il est l'ami du mari de Maria et réussit à éveiller l'intérêt de Zara qui finit par s'enfuir avec lui en provoquant la colère de Salter qui n'hésite pas à tirer des coups de feu.
Plus tard dans le train qui les emmène en Italie, Zara reprend confiance et se demande si elle est bien cette Maria dont lui parle Tony. A la gare, sa soeur Ines prend le train pour Rome afin de lui éviter trop d'émotion. Maria fait la connaissance de son mari Bruno (Douglas) qui semble la reconnaitre. Zara lui avoue ne pas être sûre d'être Maria. Petit à petit elle reprend goût à la vie ...



La question de fond est probablement liée au titre. Comme tu me veux, je deviens ce que tu souhaites, ou j'agis de telle manière parce que tu sembles le désirer ? Est-ce que ça implique un état de fait ou une réaction opportuniste ? On joue sur les mots.
Maria est sensée avoir perdu la mémoire durant la guerre car elle a traversé des épreuves terribles. Zara ne semble pas avoir de passé et oublie le peu qui lui reste à l'aide de l'alcool qu'elle ingurgite goulûment. Zara a du succès avec les hommes qu'elle semble mépriser et vit avec Salter. Lorsqu'une chance se présente de changer de vie, elle ne peut résister et suit Tony.
Un scénario qui devrait pousser le spectateur à croire à l'amour, sans passer par la case identité. Bruno et Maria s'aiment, est-ce légitime, sont-ils réellement mariés ? Maria en doute, Tony en est persuadé, lui qui l'a peinte sur toile, et Bruno est tout simplement amoureux. 
L'intérêt réside surtout à la fin lorsque l'identité de Maria est mise en cause. Et oui son retour inopiné permet à Bruno de conserver la belle propriété qui devrait revenir à sa soeur Ines. Du coup est-ce bien Maria ? tout le monde se pose la question, comme si le fait d'arriver après 10 ans était impossible. Là cela devient intéressant car on joue avec les préjugés et surtout avec les intérêts, le tout sur fond de passion et d'émotion. Difficile de résister aux a priori dans ce cas-là car en effet même le spectateur devient soupçonneux.
Mais dans le fond quelle importance ? Il s'agit surtout de confiance et de foi dans l'autre, comme il est relevé dans le dialogue. 
Il est juste dommage de ne pas donner davantage de pistes et la réflexion reste superficielle. On soupçonne une escroquerie, mais comme les protagonistes semblent honnêtes cela ne prête pas vraiment à confusion. De plus on a l'impression que Maria a retrouvé des pans de sa vie, et du coup on comprend aussi qu'elle est assez intelligente pour contrer Salter qui est un manipulateur diabolique.
Les protagonistes sonnent assez faux. Les accents italiens de Melvyn Douglas lui donnent un air de bellâtre des plages, Owen Moore ne fait pas italien du tout, Erich von Stroheim a le physique du gars cruel et manipulateur donc ce rôle lui convient à merveilles et Greta Garbo joue la carte du mélodrame de façon assez artificielle.

Difficile donc de se laisser emporter par les images et l'action qui laissent la spectatrice que je suis à une certaine distance. On trouve malgré tout plaisir à regarder la belle Greta Garbo, le séduisant Melvyn Douglas (si on aime les moustachus), Owen Moore qui détonne plutôt dans ce rôle de peintre et le diablotin Erich von Stroheim.





vendredi 31 août 2012

Blind Husbands - Erich von Stroheim - 1919



Sam De Grasse ...
Dr. Robert Armstrong
Francelia Billington ...
Margaret Armstrong
Erich von Stroheim ...
Lt. Erich von Steuben
Gibson Gowland ...
Silent Sepp (as T.H. Gibson Gowland)
Fay Holderness ...
The 'Vamp' Waitress
Ruby Kendrick ...
A Village Blossom
Valerie Germonprez ...
The Newlywed
Jack Perrin ...
The Newlywed
Richard Cummings ...
The Village Physician
Louis Fitzroy ...
The Village Priest
William De Vaull ...
Man from 'Home'
Jack Mathis ...
Man from 'Home'
Percy Challenger ...
Man from 'Home'



93 minutes
La loi des montagnes


A Cortina d'Ampezzo dans les Dolomites. Un couple d'Américains, le Docteur Robert (De Grasse) et Margaret (Billington) Armstrong s'installent dans une petite auberge. Ils retrouvent Sepp (Gowland) le guide de montagne que le Docteur connait bien car il a déjà escaladé en sa compagnie quelques sommets de la région précédemment.
Le Lieutenant Erich von Steuben (Von Stroheim himself), un officier autrichien en vacances jette son dévolu sur Margaret qu'il voit délaissée. En effet son mari semble plus occupé à lire des livres, discuter avec les hommes du village ou à dormir et Margaret semble bien triste.
Von Steuben amorce donc en lui apportant son châle, lui cale le dos avec des coussins, lui installe une chaise pour reposer ses pieds, offre des fleurs, une boîte à musique et s'enhardit même à la peloter sans que son mari ne semble même remarquer ses avances offensives. Pire Robert va même jusqu'à lui confier sa femme lorsqu'il part secourir trois alpinistes dont l'expédition finit tragiquement.
A son retour sa femme se sent mal et Robert lui propose de partir pour Rome. Margaret connaissant son envie d'escalader le Mont Cristallo accepte de quitter les lieux seulement après l’ascension planifiée. Robert invite donc le lieutenant à le joindre et la petite troupe se met en route. 
Dans un refuge Margaret se retrouve à attendre en compagnie de deux jeunes mariés qui font des excursions dans la région depuis la même auberge. Bien vite elle pressent qu'un malheur est arrivé et demande à Sepp d'organiser une colonne de secours ...


... Je me demande bien pourquoi le guide n'a pas mené les deux hommes au sommet au lieu de les attendre au refuge ?
Un film qui tente de démontrer que certains maris sont autant coupables que les femmes qui les trompent. Soit. Toutefois il est quand même étonnant de voir Erich von Stroheim dans ce rôle de dragueur ... qui semble obtenir du succès auprès des femmes ? Personnellement je trouve qu'il a un air de gobelin dur dans ce film. Encore jeune il est de plus maigrichon et sec. Est-ce l'impact de l'uniforme qui est supposé attirer les femmes ? 

On ne comprend pas très bien Margaret dans cette histoire. Son attitude est sensé exprimer son désarroi. Dans le fond c'est un peu insultant pour elle, comme si elle n'avait pas de volonté propre, pire elle semble heureuse des avances de von Steuben pendant un certain laps de temps. 
Il y a clairement volonté d'égarer le spectateur dans la scène où elle dépose un mot sous la porte du Lieutenant : son sourire heureux ne correspond pas à la réalité de l'action. En effet à ce stade il me semble qu'elle devrait se montrer un peu ennuyée tout en étant soulagée d'avoir pris une décision.

Les scènes montrant Sepp (Gowland) manœuvrant pour empêcher von Steuben de se rapprocher de Margaret sont assez amusantes.

C'est un plaisir de voir Sam De Grasse dans un rôle d'homme sans méchanceté. Bel homme, il possède une jolie prestance naturelle et impose le respect. Francelia Billington a le rôle de la pauvre et faible jolie femme qui n'a pas beaucoup de volonté, Gibson Gowland, plus mince que quelques années plus tard a un vrai look de montagnard de l'époque, Valerie Germonprez et Jack Perrin (au visage encore tout poupin) sont les nouveaux mariés très épris l'un de l'autre que l'on voit en background.

Ce film est surtout intéressant pour les beaux décors d'auberges et de montagnes.









jeudi 13 octobre 2011

Social Secretary (The) - John Emerson - 1916



Norma Talmadge ...
Mayme
Kate Lester ...
Mrs. de Puyster
Helen Weir ...
Elsie de Puyster
Gladden James ...
Jimmie de Puyster
Herbert French ...
The Count
Erich von Stroheim ...
The Buzzard
Nathaniel Sack


Titre français : La secrétaire particulière
52 minutes

Mayme (Talmadge) est une fort jolie secrétaire. Son premier patron est un vieil homme veuf qui a 6 enfants et voudrait l'épouser. Mayme choisit donc de quitter son job. Son deuxième patron est un comte portugais très entreprenant et pas très honnête qui importe des citrons. Mayme fuit par la fenêtre et se retrouve sans emploi. Pendant ce temps dans une famille très à l'aise, Madame de Puyster (Lester) apprend à son grand désespoir que sa secrétaire particulière va se marier. Elle publie donc une petite annonce demandant une jeune secrétaire bien élevée et de bonne famille. Son fils Jimmy (James) rajoute pour sur l'annonce "peu attirante". Aussitôt Mayme se présente habillée en vieille fille peu attrayante affublée d'une paire de lunettes et d'un chapeau qui la vieillissent et la rendent méconnaissable. Mayme obtient le poste et en peu de temps la confiance de la famille de Puyster, dont la fille Elsie (Weir) fréquente son ancien employeur portuguais qui y voit l'occasion de refaire sa fortune rapidement sans trop d'efforts.
Une nuit elle assomme un cambrioleur qui n'est autre que Jimmy, fin saoul, qui rentre d'une virée et qui a perdu sa clé. Jommy découvre alors une belle jeune femme et comprend aussitôt ...



Amusant ce film qui parle des harcèlements de certains de ces messieurs envers les jolies filles qui travaillent pour eux. Les critères de beauté ont quand même passablement changé : Norma Talmadge est pourtant plutôt jolie mais pas de manière spectaculaire. Ce sont plutôt les vêtements qui ont pris un sérieux coup de vieux, par exemple la chemise de nuit taille XXL qui recouvre complètement le corps et le bonnet de nuit en dentelle qui ne sont pas très affriolants, il faut bien l'avouer !
Erich von Stroheim joue le rôle d'un paparazzi potinier qui serait probablement engagé de nos jours dans des revues "people" du genre de "Voici" !



jeudi 19 août 2010

Greed - Erich von Stroheim - 1924


Zasu Pitts... Trina

Gibson Gowland... McTeague
Jean Hersholt... Marcus
Dale Fuller... Maria
Tempe Pigott... Mother McTeague
Sylvia Ashton... 'Mommer' Sieppe (as Silvia Ashton)
Chester Conklin... 'Popper' Sieppe
Joan Standing... Selina

239 minutes (restauration 1999, original plus de 9 heures, 42 bobines !)
Tiré d'un livre de Frank Norris, intitulé "McTeague"



Part 1.
Dans un camp minier, une mère confie son fils à un "arracheur de dents" itinérant afin qu'il puisse en faire son métier. McTeague, c'est son nom, finit par ouvrir son propre cabinet "dentiste" à San Francisco. Lorsqu'il rencontre Trina, la fiancée de son meilleur ami Marcus, il tombe amoureux. Marcus renonce à Trina en toute amitié. Lorsque Trina gagne à la loterie $5'000 et qu'elle épouse McTeague, Marcus sent monter la jalousie ...



Un départ très lent qui permet de présenter les protagonistes. Les images sont très nettes, mais les personnages assez laids. Von Stroheim  a une vision très personnelle des gens. Aucun des acteurs n'est séduisant, les intentions des personnages provoquent le doute, impossible de comprendre leurs vraies natures. Même les enfants sont insupportables et comme grimés en singes de cirque. J'aime bien ZaSu Pitts, mais là elle est à la fois éthérée et douteuse. Les autres acteurs sont tous inquiétants. 

Les symboles, l'or, les dents et les oiseaux sont colorés de la même couleur jaune. Une image récurrente, un bras maladivement maigre brasse des pièces d'or. L'homme venant remettre le chèque de $5'000 à Trina a un visage de mort.  Les textes sont souvent un mélange d'allemand et d'anglais. Il faut s'accrocher et bonjour l'ambiance !

A la fin de la première partie qui dure quand même deux heures, on sent la tension monter, mais le temps a semblé plutôt long.


Part 2.
Le mariage semble heureux et trois ans ont passé. Après un combat violent avec Mac, Marcus est parti dans un ranch de l'ouest, à la grande joie du couple. Un jour la confrérie des dentistes signale à McTeague qu'il n'a pas l'autorité ni les études pour tenir un cabinet de dentiste. Les clients n'affluant plus, ses affaires s'arrêtent et Trina se montre de plus en plus radine : elle cache de l'argent, ment et refuse le moindre sou à McTeague qui s'aigrit et boit beaucoup...

Au départ on se dit, tiens, finalement ils sont heureux, Trina a bien épousé Mac par amour, les deux époux n'aiment pas Marcus et tout semble devenir clair. Mais on ne peut s'empêcher de rester très extérieur et de suivre en spectateur le déroulement de l'action. Petit à petit, Mac et Trina deviennent de plus en plus laids.
En réalité on suit l'histoire de trois couples : celui de Maria qui a menti sur un pseudo trésor pour épouser Zerkow, et celui de Old Grannis et de sa voisine qui s'aiment d'un amour timide depuis de nombreuses années. Celui des premiers finit dans un bain de sang, seul le deuxième passe à la couleur, au propre comme au figuré, et ne devient pas odieux sous l'influence de l'argent.

Bref, une histoire très noire, le final est terrible et la fin facilement prévisible. Ce n'est pas un film que je regarderai tous les jours, même si les images sont parfaitement cadrées, que les acteurs sont très bons dans le genre hypnotisé et et que le texte est plein de poésie. Mais on sent surtout le regard d'une personnalité très forte, d'une force de caractère étonnante voire quelquefois d'une certaine forme d'humour qui n'est pas loin du cynisme - Erich von Stroheim était certainement tout cela à la fois, et sa personnalité transpire à travers tout le film, même si je ne connais pas sa vie.

On comprend que le tournage n'a pas dû être facile : tous les décors sont naturels, et le réalisme est bien là ...


Title card: GOLD - GOLD - GOLD - GOLD. Bright and Yellow, Hard and Cold, Molten, Graven, Hammered, Rolled, Hard to Get and Light to Hold; Stolen, Borrowed, Squandered - Doled.

Title card:I never truckled; I never took off the hat to Fashion and held it out for pennies. By God, I told them the truth. They liked it or they didn't like it. What had that to do with me? I told them the truth; I knew it for the truth then, and I know it for the truth now. FRANK NORRIS.

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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