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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

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Affichage des articles dont le libellé est Forrest Stanley. Afficher tous les articles
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mercredi 14 avril 2021

Bare Knees - Erle C. Kenton - 1928

 


Dans un patelin nommé Hanford City, les gens sont bien comme il faut, les femmes portent des jupes qui cachent leurs genoux et se montrent bien sages et sans surprise.

Chez les Lougwoorth, John est très peu expressif et sa femme Jane attend davantage de son ami Paul que de son propre mari.

Une lettre leur parvient annonçant l'arrivée de la soeur de Jane, Billie, et le jour de l'anniversaire de Jane toute la petite communauté locale se retrouve pour un thé dansant.

La fête a commencé, une dame joue du piano accompagnée par un monsieur au saxophone et quelques couples dansent gentiment lorsque la porte s'ouvre, et Billie, attendue le lendemain uniquement, fait son apparition devant la foule médusée : Cheveux courts, jupe courte laissant voir ses genoux, petits escarpins et sourire éblouissant ! La jeune femme détonne si fortement que tout le monde reste bouche bée !

Billie attire l'attention de Larry Cook qui lui offre l'insigne de son collège. Jane et John sont très gênés mais Billie très à l'aise se met en devoir d'aider les jeunes femmes du team de baseball qui doit livrer un match contre les hommes le lendemain. Comme leur coach est absente, Billie se charge d'établir une stratégie.

Le jour J, alors que les hommes s'entrainent sérieusement, les demoiselles se font attendre puis arrivent vêtues de petits shorts très affriolants. Évidemment les hommes perdent largement le match car ils n'arrivent plus à se concentrer sur la balle.

Billie sort avec Larry tandis que Jane s'ennuie et lui fait la morale à son retour. Un soir Larry offre d'épouser Billie mais celle-ci refuse. De son côté Jane en a assez et décide de quitter John pour s'en aller avec Paul qu'elle retrouve au Ship Ahoi, l'endroit branché qui se trouve sur le port.

Billie comprend immédiatement que sa soeur est partie avec Paul et, après avoir lu la lettre laissée à John, elle se précipite pour empêcher Jane de commettre une grosse bêtise ...



Comédie qui joue sur les apparences et la bienséance, en effet il ne suffit pas d'avoir l'air compassé pour être sage, ni de montrer ses genoux pour être dévergondée car malgré les apparences, Billie est bien plus sage que Jane !

Il y a quelques scènes très amusantes, l'arrivée de Billie et la tête des personnes qui la dévisagent la bouche ouverte, le contraste des vêtements de la Flapper et des femmes de la petite ville, le match de baseball avec ces demoiselles assez dévêtues qui troublent ces messieurs, et la fin avec l'incendie du roller coaster. Billie se montrera bien plus courageuse et prouvera l'amour qu'elle porte à sa soeur de fort héroïque manière ! La morale, l'amour, le jeu des apparences, tout cela se trouve dans ce film sympathique dans lequel Virginia Lee Corbin se montre pétillante !

Mention spéciale pour Maude Fulton, la petite bonne qui décide de s'habiller comme une flapper malgré ses jambes arquées et la douleur infligée à ses pieds par les chaussures à talons !

61 minutes


Virginia Lee Corbin ... Billie Durey

Donald Keith ... Larry Cook

Jane Winton ... Jane Longworth

Johnnie Walker ... Paul Gladden

Forrest Stanley ... John Longworth

Maude Fulton ... Bessie


mercredi 6 février 2019

Tiger Rose - Sidney Franklin - 1923



Lenore Ulric et Claude Gillingwater
Dans le Grand Nord Canadien dans la vallée de la Loon River, à Wutchi Wum se trouve le trading post le plus distant de la civilisation. L'agent Mac Collins et le père Thibault se retrouvent avec plaisir lorsque le Sergent Michael Devlin arrive au grand galop, portant à travers sa selle une jeune femme inconsciente, Rose Bocion, retrouvée dans la Loon.
La jeune fille est prise en charge par Wawa, la gentille indienne tandis que Michael explique avoir sauté à l'eau après l'avoir aperçue sur un radeau qui se dirigeait vers les chutes d'eau.
Rose se rétablit et explique qu'elle vivait avec son père malade plus au nord. Un jour, en revenant de la chasse elle l'avait retrouvé raide mort. N'ayant jamais connu sa mère elle avait quitté la cabane pour descendre plus au sud. 

Après quelques mois, Rose retrouve le sourire. 
Le gentil sergent l'aime beaucoup mais Rose préfère un jeune ingénieur, Bruce, rencontré alors qu'il travaille sur le tracé d'une nouvelle liaison du chemin de fer. Les deux jeunes gens sont très amoureux mais Bruce apprend qu'un certain Docteur Glendenning opère dans le camp d'à côté. Etant sûr qu'il s'agit d'un homme nommé Lantry qu'il recherche, Bruce se rend auprès du docteur. Les deux hommes en viennent très vite aux mains et Glendenning est abattu par son propre revolver dans la bagarre.

Sam de Grasse
Bruce prend la fuite, suivi par un homme barbu mystérieux. De son côté Rose attend son amoureux. A sa place Michael survient et téléphone à son supérieur qui lui apprend le crime et le nom de l'assassin. Rose est effondrée, le sergent organise une battue, très vite Bruce est repéré, il est blessé au bras mais disparait dans la nature. Le mystérieux barbu s'en va trouver Rose pour apporter son aide. Tous deux manigancent pour faire passer Bruce à travers le filet tendu par le mountie et ses hommes  ...



Theodore von Eltz et Lenore Ulric
La trame du film est bien ténue. 60 minutes qui tirent en longueur car le scénario n'est pas assez étoffé. L'histoire est certes plutôt sympathique, le suspens de la cachette assez bien monté, mais sinon on a de la peine à crocher car aucune indication n'est donnée jusqu'au dénouement final et du coup on ne comprend pas les tenants et aboutissants de l'action pendant les 3/4 du film. .

Edmund Goulding a adapté cette histoire tirée d'une pièce de théâtre écrite par David Belasco et tournée à Broadway. Adaptée pour le cinéma par Edmund Goulding, la star de la pièce, Lenore Ulric a repris le rôle pour le film.

De son vrai nom Lenore Ulrich  (ou Ulric le plus souvent) a tourné de 1915 à 1947 mais son nom ne reste pas dans les annales tant sa carrière est erratique. Elle aura tourné dans 19 films durant ce laps de temps.
Forrest Stanley, Sam de Grasse et Theodore von Eltz sont des figures bien connues des cinéphiles qui se passionnent pour le cinéma muet.

Ceci dit le film est soigné, les images propres et les décors bien agréables à regarder.

Titre français : La tigresse

60 minutes

Lenore Ulric ... Rose Bocion - Tiger Rose
Forrest Stanley ... Michael Devlin
Joseph J. Dowling ... Father Thibault (as Joseph Dowling)
George Beranger ... Pierre (as André de Beranger)
Sam De Grasse ... Dr. Dan Cusick
Theodore von Eltz ... Bruce Norton
Claude Gillingwater ... Hector McCollins

Forrest Stanley et Lenore Ulric

mercredi 14 mars 2018

The Pride of Palomar - Frank Borzage - 1922


En Californie, "bien avant que les Gringos fassent leur apparition", les Farrel possèdent un rancho dans la vallée de San Gregorio mais sont sur le point de le perdre car ils sont rongés par des hypothèques qu'ils n'arrivent pas à rembourser.
Le père, Don Miguel, est très fier de son fils Mike qui est au combat et qui est cité pour bravoure sur le terrain en Sibérie dans le journal local.
Malheureusement, peu de jours plus tard, le Don reçoit une lettre dans laquelle la mort de son fils lui est annoncée. Dernier de sa lignée, Don Miguel est désespéré.
Lors d'une cérémonie d'honneur, le vieil homme fait face à la foule tandis qu'on lui épingle la médaille posthume de son fils sur la veste. En rentrant à la maison, il s'arrête à la mission de San Juan del Rey où il s'adresse à Dieu avant de tomber raide mort, foudroyé par une crise cardiaque.

Quelques semaines plus tard Parker, un investisseur venu de l'est, vient prendre possession du ranch. Durant le voyage en train il fait la connaissance d'un japonais, Fuji Okada, venu en Californie pour acheter des terres pour y fonder une colonie japonaise. Parker lui raconte comment il a obtenu les terres qu'il a l'intention de faire fructifier grâce à un barrage qu'il en train de construire. L'homme d'affaires propose à Okada de conclure une vente d'ici quelques jours, le temps qu'il obtienne le titre de propriété.
Pendant ce temps sa fille Kay se rend au wagon restaurant où elle aperçoit un soldat qui a bien de la peine à couper sa viande. Ayant travaillé durant la guerre pour la Croix-Rouge, elle lui propose de l'aider tandis que le jeune homme lui explique qu'il a reçu un coup de sabre sur la main.
Le jeune homme descend avant la station d'El Toro pour prendre un raccourci qui devrait lui permettre de faire une surprise à son père et se présente, Miguel Farrel. Le train démarre avant que la jeune fille, stupéfaite en entendant ce nom, n'ait le temps de se présenter.
De son côté Mike arrive à la mission où le Père Dominic lui annonce la mort de son père. 

Au ranch, en apprenant la nouvelle du retour du fils Farrel, Parker est quant à lui bien embêté car il sait qu'il ne pourra prendre possession du ranch avant un an à cause d'un moratoire qui permet aux soldats de reprendre le cours de leurs vies à leur retour du front. Pour l'instant il ne s'agit que d'un délai prolongé car il est peu probable que Mike arrive à se procurer les 300'000 dollars demandés durant ce laps de temps. D'ailleurs Monsieur Okada y compte bien ui aussi.

Pablo et sa femme n'en reviennent pas d'apprendre que Mike est vivant. Pablo tente de chasser du ranch Okada qui se comporte en terrain conquis et qui riposte en karatéka averti, avant de filer devant le couteau que le vieil homme brandit devant lui.

Kay et Mike
Le long d'une allée bordée d'arbres somptueux, Mike met un genou à terre pour prendre dans ses bras le chien venu sur trois pattes l'accueillir. A cette vue, Kay qui guette son arrivée au ranch est toute émue.
Après un chaleureux accueil de Pablo et de sa femme, Mike découvre dans les papiers de son père un message lui indiquant qu'un voisin, Loustalot, est responsable de sa ruine financière. Mike doit cohabiter avec les Parker et Okada auquel il refuse de serrer la main.
N'ayant que 62 dollars dans sa poche, Mike décide de se mettre à l'ouvrage pour tenter de réunir les 300'000 dollars nécessaires. Il se rend dans le corral où il retrouve Panchito, son cheval qui ne l'a pas oublié lorsque André Loustalot, un éleveur qui doit la somme de 100'000 dollars et qui esquive son paiement depuis des années, arrive au ranch. Apprenant par Parker que Mike est vivant et qu'il ne pourra plus faire paitre ses bêtes sur la propriété, Loustalot prend la fuite sur le cheval de Pablo.

L'ayant rattrapé sur Panchito, Mike découvre un chèque de 50'000 dollars dans la poche du fuyard. Le jeune homme se rend alors en ville avec Kay pour relancer le procès contre Loustalot tandis que Pablo enferme l'escroc dans une cellule. Mais alors qu'il s'endort en montant la garde, Okada ouvre discrètement la porte et bien sûr Loustalot prend la poudre d'escampette.
Okada téléphone ensuite à un ancien employé licencié d'EL Palomar pour vol, Wong Lee, pour lui donner l'occasion de se venger du jeune homme.

En ville, pendant ce temps Mike voit passer Loustalot qui fonce à la banque pour se faire remettre son argent afin d'éviter d'être saisi par la justice. Trop tard, le shérif arrive à temps pour empêcher tout retrait de sa part.

Okada décide de se rendre à El Toro pour suivre la suite des événements et Mike va inspecter le système d'irrigation prévu par Parker et qui devrait ajouter une plus-value de 5'000'000 dollars à la valeur du ranch. Au barrage il retrouve avec émotion un vieil ami de la famille, Dick Conway, un entrepreneur chargé des travaux de construction. Lorsqu'un message de Parker lui parvient en lui ordonnant de cesser immédiatement la construction, connaissant l'importance de celle-ci pour son ami Mike, Conway décide de poursuivre les travaux malgré tout. Kay décide de l'aider à les financer en lui donnant un chèque de 50'000 dollars tout en lui faisant promettre de garder le secret.
Pendant ce temps Wong Lee, en embuscade sous un pont, attend son heure et tire sur Mike lorsqu'il passe à cheval. Pablo se jette à la poursuite du Chinois et l'attrape au lasso avant de le trainer jusqu'au ranch. 
Le pinto n'est pas Panchito !
Quelque temps plus tard, tout le monde assiste au rodéo. Kay est jalouse de l'amie d'enfance de Mike, Anita Sepulveda. Ainsi, sur le conseil de Pablo elle décide de monter Panchito durant la grande course mais rate complétement le départ. A la ligne d'arrivée le cheval s'est emballé et Mike réussit à l'intercepter pour l'arrêter. Le soir c'est la fête au ranch El Palomar. Mike surprend Parker interdisant à sa fille de payer pour la construction du barrage ...

Ayant vu courir Panchito, Parker cherche à acquérir le cheval à tout prix pour vaincre Blue Bonnet, le pur-sang de l'un de ses amis au Kentucky. L'idée séduit Mike qui accepte de prêter le cheval après l'avoir fait courir lui même à la course de Thanksgiving. Déguisé en mexicain, Mike prend les paris ...


Un film assez standard. On retrouve un peu de la "Borzage Touch" dans la scène de l'arrivée de la longue allée et l'accueil par le chien, très émouvante. Sinon l'action se perd vers le milieu. Mike est blessé mais sa convalescence est occultée, le spectateur passe d'un coup au rodéo qui fait perdre du sens au film qui finit par presque devenir une comédie (Je vous laisse découvrir la fin).
De plus les "méchants" perdent complétement leur substance au cours de l'action. Loustalot est vite neutralisé, de même Okada qui disparait petit à petit.

En 1922 les japonais n'étaient pas très bien vus aux Etats-Unis. En effet, depuis des années les Etats-Unis tentaient de limiter les immigrés asiatiques qui sont dès lors stigmatisés. Dans ce film, on ne comprend pas très bien l'inimité de Mike envers les Japonais qui étaient alliés pour soutenir les armées blanches contre l'armée rouge bolchevique durant la guerre civile russe, si j'ai bien compris ?
Dans ce cas sa blessure par sabre devrait être logiquement due aux Bolcheviques ?
On ne le saura jamais, il faudrait lire le roman écrit par Peter B. Kyne pour le comprendre.

Si vous voulez en savoir davantage sur le pan d'histoire auquel il est fait allusion lorsque le fils est cité pour bravoure en Sibérie dans le journal. Cliquer ici

Le suédois de naissance, Warner Oland, s'est spécialisé dans les rôles d'asiatiques dont les plus connus sont Charlie Chan et le Dr Fu Manchu.

Goofs:
Dans le train Kay se retrouve tantôt derrière à droite, tantôt à gauche de son père.
Le chapeau de Mike tombe lors de la course poursuite mais se retrouve sur sa tête lors de la prise de vue suivante.

 D'après un roman du même nom du prolifique auteur Peter B. Kyne 

Titre français : Le dernier des Don Farrel



 80  minutes

Forrest Stanley ...
Don Mike Farrell
Marjorie Daw ...
Kay Parker
Tote Du Crow ...
Pablo
James O. Barrows ...
Father Dominic (as James Barrows)
Joseph J. Dowling ...
Don Miguel (as Joseph Dowling)
Alfred Allen ...
John Parker
George Nichols ...
Conway
Warner Oland ...
Okada
Mrs. Jessie Hebbard ...
Mrs. Parker
Percy Williams ...
Butler
Anna Dodge ...
Caroline (as Mrs. George Hernandez)
Ed Brady ...
Lossolet = Loustalot
Carmen Arselle ...
Anita Supvelda
Eagle Eye ...
Nogi (as William Eagle Eye)
Most Mattoe ...
Alexandria



mercredi 24 janvier 2018

Beauty's Worth - Robert G. Vignola - 1921



Prudence Cole, est élevée par ses deux tantes secondées par leur fidèle Jane dans la plus pure tradition Quaker. La jeune fille s'habille de façon modeste et fait attention à son vocabulaire. 
Un jour leurs voisins, Madame Garrison et son fils Henry reviennent de voyage et leur rendent visite. Prudence est folle de joie car Henry est son ami d'enfance et elle lui voue un grand amour qui n'est pas partagé, bien que le jeune homme lui fasse des compliments, du genre qu'elle est "la plus belle fille du .. village".
Madame Garrison propose aux deux tantes de permettre à Prudence de se rendre à Haven, une station huppée au bord de la mer. A la grande surprise de la jeune fille, les tantes acceptent et Prudence se retrouve dans le parc de l’hôtel où Henry ne semble pas si ravi de la revoir. Une autre jeune fille, Amy, observe la nouvelle arrivante d'un air goguenard, sous le regard d'un pauvre garçon énamouré, Tommy.
A l’hôtel, un peintre de renom, Cheyne Rovein s'ennuie et regarde par la fenêtre. Lorsqu'il aperçoit Prudence il en dresse un croquis sur son carnet. 

La jeune fille fait contre mauvaise figure bon coeur malgré le fait qu'elle soit la cible de moqueries diverses. Ainsi Amy lui prédit-elle qu'elle va se noyer dans son costume de bain qui se compose de plusieurs couches qui ne laissent pas dépasser un seul centimètre de peau. La pauvre Prudence ne sait pas quoi dire lorsqu'Amy lui demande de prier Cheyne d'organiser une charade pour divertir les hôtes désœuvrés.
Celui-ci ne comprend pas pourquoi Prudence l'approche puis réalise qu'elle est la cible des moqueries de ces jeunes gens qu'il considère comme des bons à rien. Aussitôt il décide de créer des costumes pour la jeune fille qu'il va vouloir mettre en scène pour le jeu.

Après avoir fait durer le suspens, tout le monde est bien surpris par le choix du réalisateur. Prudence apparait magnifiquement vêtue dans les trois tableaux qui composent la charade sous les applaudissements des spectateurs. 
Amy se montre jalouse et Henry tout à coup très intéressé par Prudence. 
Tous les hommes tentent de courtiser la jeune Quaker mais voilà que ses deux tantes font leur apparition alors qu'elle est entourée de jeunes gens à la piscine, dans un maillot de bain très peu modeste  ...



Sympathique film qui nous donne une leçon de morale au sujet des apparences. La scène du théâtre est un peu longue à mon goût mais on ne s'ennuie pas malgré la durée du film. Henry ne s'intéresse qu'à l'aspect des jeunes filles, on peut regretter que Prudence doive se "déguiser" pour comprendre ce qu'est l'amour. D'autre part elle semble tellement heureuse d'attirer l'attention et de se voir dans des toilettes modernes qu'on se prend à se demander si Prudence elle-même n'est pas complétement futile.
Bien sûr il ne s'agit que d'une caricature mais j'aurais aimé que la leçon serve aussi à Amy et qu'elle se tourne vers Tommy à la fin.
Une histoire à la Cendrillon, mais dans laquelle l’héroïne retourne à son état précédent à la fin.




Le seul film dans lequel Marion Davis fume (très brièvement)


112 minutes


Marion Davies ...
Prudence Cole
Forrest Stanley ...
Cheyne Rovein
June Elvidge ...
Amy Tillson
Truly Shattuck ...
Mrs. Garrison
Lydia Yeamans Titus ...
Jane
Hallam Cooley ...
Henry Garrison
Antrim Short ...
Tommy
Thomas Jefferson ...
Peter
Martha Mattox ...
Aunt Elizabeth Whitney
Aileen Manning ...
Aunt Cynthia Whitney


mercredi 25 février 2015

Enchantment - Robert G. Vignola - 1921



Ethel Hoyt est une jeune fille des années 20 imbue d'elle-même qui se comporte de façon délurée aux yeux de ses parents. Ce soir là elle préfère sortir danser avec des jeunes gens alors que son père fête son anniversaire et l'attend. Ethel est en retard, ses parents soupent sans elle et son père lit quelques pages de son journal intime, découvert par sa mère. Sa fille lui apparait alors comme une croqueuse d'hommes sûre de son pouvoir de séduction qui se compare même à Cléopâtre, en beaucoup mieux bien sûr !
Plus tard Ethel fait son apparition en compagnie des trois jeunes hommes qu'elle a invités à venir voir La Mégère apprivoisée, l'une des premières pièces de William Shakespeare qui est donnée au théâtre et auquel elle a convié ses parents.
La pièce donne l'idée au père de demander à son ami Ernest Eddison, l'acteur principal, de dresser sa fille. Pour cela il lui demande de se montrer froid avec Ethel histoire de lui faire comprendre qu'elle n'a pas forcément le charme qu'elle est persuadée d'avoir.

Au café "Pierre", Ernest est installé à une petite table et fait la connaissance de Ethel. Visiblement le courant ne passe pas bien et Ernest fait un flop alors qu'Ethel le prend de haut.
Après cette expérience plutôt malheureuse, le père insiste pour qu'Ernest persiste à rencontrer sa fille malgré un plan assez foireux. 
Après quelques sorties les deux jeunes gens se rendent chez Nalia McCabe, une riche amatrice de théâtre qui monte une pièce, La belle au bois dormant. A la vue de Ethel elle lui propose le rôle de la princesse Aurore. Le prince sera joué par Ernest.
Tout se passe assez mal, Ethel vient accompagnée de ses amis ce qui ne facilitent pas les répétitions ...

D'amusantes situations nous sont montrées au début et jusqu'aux répétitions. La scène du théâtre est cocasse car le père, dont c'est l'anniversaire, est casé derrière tout le monde et doit se contorsionner pour voir les acteurs. Malheureusement on se perd ensuite dans le conte de Perrault ou des frères Grimm et l'action devient assez ennuyeuse malgré les beaux décors.
La fin est très prévisible.

Marion Davies est une bonne actrice, elle donne ici l'image d'une jeune fille très imbue d'elle-même. A la voir ainsi à l'écran on comprend bien le jeu joué dans certains rapports hommes-femmes où l'apparence a tellement d'importance. Ethel minaude, joue la snob, boude et pleure avec facilité, elle mène son homme par le bout du nez. De la même manière elle manipule facilement son père. Dans le fond les rapports de séduction montrés dans ce film sont assez écœurants. La manière de se comporter des deux jeunes gens est d'ailleurs très enfantine. 
Un film un peu déprimant de ce point de vue car le scénario ne développe aucune profondeur et ne prête pas vraiment à rire.

Robert Vignola est un réalisateur d'origine italienne assez prolifique. Outre ce film il réalisera Beauty's Worth, aussi avec Marion Davies et Forrest Stanley qu'il tournera en 1922.

Le film a bénéficié du soutien à un projet initié par Ed Lorusso qui en a produit une belle copie en provenance de la librairie des congrès. Les images sont nettes à part quelques petites attaques de nitrates ici où là. L'accompagnement musical de Donald Sosin est très adéquat.

Les décors créés par James Urban sont magnifiques. Le style art-déco utilisé ici est visible pour la première fois dans un film américain.

Titre français : Enchantement

89 minutes

Marion Davies ...
Ethel Hoyt
Forrest Stanley ...
Ernest Eddison
Edith Shayne ...
Mrs. Hoyt
Tom Lewis ...
Mr. Hoyt
Arthur Rankin ...
Tommy Corbin
Corinne Barker ...
Nalia McCabe
Maude Turner Gordon ...
Mrs. Leigh
Edith Lyle ...
Fairy Tale Queen
Huntley Gordon ...
Fairy Tale King


mercredi 18 février 2015

Forbidden Fruit - Cecil B. DeMille - 1921


Madame Mallory est très préoccupée, comment asseoir au mieux ses invités autour de la table le même soir ? La petite bonne introduit le nouveau majordome, un certain Giuseppe dont le casier ne serait pas tout à fait vierge. De son côté Monsieur Mallory est en pleine discussion avec Nelson Rogers, un jeune homme d'affaires talentueux qui pourrait assurément faire fructifier ses puits de pétrole. Or il se trouve que Nelson a un train à prendre pour retourner chez lui dans l'Ouest et il se montre assez pressé de partir.
M Mallory demande à sa femme de l'aider à le convaincre de rester à la maison le temps de finaliser les affaires. Celle-ci réussit sans peine à le convaincre de participer à la soirée en prétextant qu'elle a invité la plus belle fille de New York et que Rogers est sensé être son cavalier. Malheureusement la jeune femme que Mme Mallory souhaite inviter pour retenir le jeune homme est alitée avec une rage de dents et toutes les personnes de sa connaissance susceptibles de correspondre à cette description sont prises ce soir là. 
En regardant la petite couturière Mary Maddock, Mme Mallory a l'idée de l'engager et la convainc facilement de jouer le rôle de la belle de New York. Elle lui fait miroiter la chance de pouvoir incarner une nouvelle Cendrillon le temps d'une soirée pour laquelle elle lui fournit les vêtements et les bijoux.
Mary accepte avec plaisir, laissant son mari, un homme porté à ne rien faire qui vit à ses crochets, se débrouiller tout seul pour son repas.
La soirée se déroule à merveilles, Mary brille de mille feux et Rogers n'a d'yeux que pour elle. Pour lui éviter de faire des bourdes, M- Mallory lui indique la fourchette à prendre. Nelson voudrait bien raccompagner la jeune femme chez elle mais Mme Mallory lui explique qu'elle est invitée chez eux. 
De retour chez elle à 1h30, Mary doit affronter son mari suspicieux et lui dit avoir gagné 20 dollars ce qui le calme un peu.
Le lendemain, Mme Mallory sonne chez la petite couturière pour lui demander de venir passer le week end chez eux car, les affaires n'étant pas conclues, c'est le seul moyen de faire rester Nelson à New York. Mary refuse catégoriquement. Un peu plus tard son mari qui n'a rien d'autre à faire que de se plaindre du chant du canari envoie l'une de ses chaussures sur la cage de l'oiseau qui est précipitée dans la rue, tuant sur le coup le pauvre volatile. Mary décide alors de passer le week end chez les Mallory et quitte son mari en lui recommandant d'en profiter pour lui prouver qu'il est capable de gagner sa vie.

Le jeune Nelson lui fait une cour empressée et tout se passe bien. Le mari de son côté cherche à gagner de l'argent facilement et fait la connaissance de Giuseppe dans un bouge quelconque.
Le majordome lui propose un coup facile, dérober les bijoux de l'invitée de ses patrons. Il laissera la fenêtre ouverte et lui fait un plan, les deux hommes se partageront ensuite le butin.
Le soir même l'affreux bonhomme s'introduit dans la chambre de l'invitée, dérobe tout ce qui passe sous ses doigts et découvre avec stupeur sa femme dans le rai de lumière de sa lampe torche ...


Une histoire assez étonnante. On nous dépeint la pauvre petite couturière Mary comme un ange, son mari comme un monstre, les Mallory's comme des manipulateurs peu scrupuleux et l'homme d'affaires comme un jeune homme plutôt naïf qui tombe spontanément amoureux de Mary.
Pour bien asseoir l'idée d'une Mary innocente DeMille nous fait comprendre que le mari est tombé bien bas et qu'il vit à ses crochets. Mary semble tout d'abord beaucoup apprécier son mari, ou du moins elle ne semble pas si malheureuse. Le spectateur, lui, voit immédiatement que le mari ne vaut pas tripette, de même que le majordome.

Plus tard lorsque Nelson arrête le mari cambrioleur, les Mallorys et Mary se mettent d'accord pour lui faciliter son évasion histoire de ne pas provoquer de scandale. A ce stade Mary n'est toujours pas très honnête mais on peut imaginer qu'elle est tiraillée entre son devoir de femme mariée et son statut d'employée.
La fin est assez rocambolesque. Le mari envoie une lettre signée par sa femme demandant 10'000 dollars à Nelson de toute urgence. Le jeune homme les apporte et Mary demande à son mari de choisir entre l'argent et son amour. Dans les yeux du mari s'illuminent alors les dollars et on comprend bien évidemment qu'il va choisir les dollars. Surgit alors le majordome qui veut sa part puisqu'il a participer à l'élaboration de la lettre mensongère. La morale sera sauve, les deux aigrefins en viendront aux mains et aux armes, le mari sera tué, le majordome arrêté, laissant ainsi le champs libre à Mary et Nelson !

L'action est constante, le scénario est complexe, on ne s'ennuie pas même si l'histoire est quand même un peu tirée par les cheveux.
Les décors et les vêtements sont somptueux, plusieurs scènettes nous montreront Mary en Cendrillon.

Très joliment teinté.

87 minutes


Agnes Ayres ...
Mary Maddock
Clarence Burton ...
Steve Maddock
Theodore Roberts ...
James Harrington Mallory
Kathlyn Williams ...
Mrs. Mallory
Forrest Stanley ...
Nelson Rogers
Theodore Kosloff ...
Pietro Giuseppe
Shannon Day ...
Nadia Craig
Bertram Johns ...
John Craig
Julia Faye ...
Mrs. Mallory's First Maid


lundi 15 avril 2013

Up the Ladder - Edward Sloman - 1925



Virginia Valli ...
Jane Cornwall
Forrest Stanley ...
James Van Clinton
Margaret Livingston ...
Helene Newhall
Holmes Herbert ...
Robert Newhall
Lydia Yeamans Titus ...
Hannah, Jane's Old Nurse
Priscilla Moran ...
Peggy
William V. Mong ...
Richards
George Fawcett ...
Judge Seymour
Olive Ann Alcorn ...
Dancer

61 minutes

Jane Cornwall, la dernière de sa lignée reivent d'un long voyage autour du monde. A son retour l'attend le Juge Seymour chargé de ses affaires en son absence qui veut lui apprendre une nouvelle mais Jane se précipite chez James Can Clinton, le voisin, dernier descendant d'une famille ruinée. James est inventeur et a besoin de $25'000 dollars pour perfectionner son invention un tele-vision-phone. Lorsque finalement Jane apprend qu'elle est ruinée elle decide de vendre la maison familiale et comme James refuse son argent elle demande au juge d'agir en son nom pour elle.

Jane épouse l'amour de sa vie, James obtient du succès et très vite la famille vit maintenant dans l'opulence agrandie d'une petite fille, Peggy.
Au cours d'une soirée ils invitent leurs amis dont Robert Newhall un homme épris depuis toujours de Jane mais maintenant marié à Helene, une femme qui décide de séduire James. Celui-ci succombe plutôt facilement aux avances d'Helene à tel point qu'il ment pour retrouver la femme de son ami absent pour quelques jours. Le soir de l'anniversaire de Jane il prétexte un rendez-vous d'affaires mais sa fille Peggy découvre un bijou dans sa poche. Lorsqu'elle le donne à sa mère celle-ci croit qu'il s'agit de son cadeau d'anniversaire accompagné d'un mot d'amour. Pour ne pas embarrasser James elle fait remettre le cadeau à sa place et James quitte la maison sans autre pour retrouver Helene à qui il offre le bijou. Helene se retrouvant toute seule décide d'inviter les Newhall mais découvre à l'aide du televisionphone son mari dans le reflet d'un miroir. A peine plus tard Robert revient plus tôt que prévu et surprend les deux amants les bras l'un de l'autre ...



Un bon mélodrame un peu facile qui aurait pu s'intituler "Up and Down the Ladder". Jane sacrifie la maison familiale au nom de l'amour. James se montre assez vite fainéant après avoir rencontré le succès.  Avec une femme telle que Jane et une petite fille comme la sienne on se demande bien ce qu'il trouve à Helene. Il semble éprouver des regrets lorsqu'il comprend que sa femme est en fait son partenaire en affaires sous la couverture du juge. On ne comprend alors pas très bien quels regrets peuvent l'agiter ? Se serait-il montré un mari dévoué s'il avait su que sa femme avait misé sa fortune sur lui ? Cela parait bien hypocrite de toutes manières. 
Le final est assez peu plausible dans sa magnanimité. Après qu'ils aient divorcés, Jane est le témoin du nouveau contrat signé par James, signe qu'elle lui a pardonné. Du coup il est frustrant de ne pas savoir ce qu'il est advenu de Helene et surtout de Robert, joué par le toujours excellent Holmes Herbert (que l'on voit malheureusement trop peu dans ce film).
Forerst Stanley incarne bien cet homme faible qui devra redescendre de son échelle pour se monter un être humain à part entière, George Fawcett compose toujours des hommes de caractère avec succès, Virginia Valli est très belle et émouvante, Margaret Livingston et sa perruque vampent les hommes et Priscilla Moran est adorable et touchante devant le désarroi de sa mère (mais elle mange trop de sucreries !).
Amusant de voir l'invention du Télé-vision-phone !



On trouve ce film chez Grapevine.



vendredi 8 mars 2013

The Cat and the Canary - Paul Leni - 1927



Laura La Plante ...
Annabelle West
Creighton Hale ...
Paul Jones
Forrest Stanley ...
Charles Wilder
Tully Marshall ...
Roger Crosby
Gertrude Astor ...
Cecily
Flora Finch ...
Susan
Arthur Edmund Carewe ...
Harry (as Arthur Edmund Carew)
Martha Mattox ...
Mammy Pleasant
George Siegmann ...
The Guard
Lucien Littlefield ...
Ira Lazar

80 minutes
Titre Français : La volonté du mort
D'après une pièce de théâtre écrite par John Willard


Considéré comme un excentrique voire un fou, un vieillard richissime vit dans un manoir qui semble hanté. A son décès il laisse un testament qui ne devra être ouvert que 20 ans plus tard, suivi d'instructions très précises à suivre selon certains cas de figures.
20 ans plus tard à minuit pile exactement les héritiers se rendent au manoir pour assister à lecture du testament par Roger Crosby le notaire qui ne peut que constater que le manuscrit pourtant enfermé dans un coffre fort a déjà été ouvert. Annabelle West est désignée comme seule héritière car elle est la parente la plus lointaine du défunt qui considère que tous ses proches guettaient sa mort comme des chats un canari.
Il reste toutefois une clause spéciale avant qu'elle ne puisse prendre possession de la fortune en question. Un médecin doit venir constater qu'Annabelle est saine d'esprit sinon une deuxième enveloppe indiquant le nom d'un autre héritier sera ouverte.
Dans la chambre du défunt, le notaire met en garde Annabelle du danger qu'elle court. Alors qu'il est sur le point de lui dire de se méfier de la personne mentionnée dans la deuxième enveloppe il disparait mystérieusement comme happé dans le mur ...


Un film d'horreur et comique à la fois. Les héritiers sont bien campés, des mains aux ongles pointus sortent des murs ... sans compter que la femme de chambre est au moins autant lugubre que le manoir dans lequel elle vit depuis si longtemps ! Des personnes qui ne semblent avoir aucun lien avec l'héritage font leur apparition, tout le monde semble craindre les fantômes réputés vivre dans le manoir et la tension est bien compréhensive dans de tels décors ! Un bon moment assuré !
De nombreuses versions de ce film ont été tournées ...







Titres français (incomplet)

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