Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est Geraldine Farrar. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Geraldine Farrar. Afficher tous les articles

mercredi 11 décembre 2019

The World and its Woman - Frank Lloyd - 1919



En Union soviétique en ce temps là, le Prince Orbelianof a engagé un ingénieur américain, Robert Warren, pour gérer un gisement de pétrole.

Un jour le prince, accompagné de son jeune fils Michael, se rend chez l'ingénieur qui a une petite fille. Celle-ci est très indépendante et tombe d'un arbre à leur arrivée. Le petit Michael s'approche et engage la conversation et la petite fille, Mary, a bien de la peine à croire qu'il est prince. 
Quelques jours plus tard le prince revient et Mary, qui a relu Cendrillon et qui trouve que le garçon est mignon et gentil, déclare être d'accord de l'épouser plus tard ce à quoi il répond qu'elle ne le pourra pas car il est prince.

Quelques mois plus tard, Robert Warren fait une crise cardiaque en apprenant qu'il est ruiné alors qu'il avait espoir que ses placements lui permettent de retourner aux Etats-Unis.

Le temps passe, Michael est parti étudier à l'étranger. Lorsqu'il revient il est accompagné d'amis, dont un comte ruiné, Alex Voronof et une veuve qui veut continuer à mener grand train de vie et vise un mariage avec Michael, la baronne Olga Amilarovna. Le petit groupe s'arrête devant la maison de Mary pour abreuver les chevaux. Heureuse de revoir celui qu'elle a chéri dans son coeur toutes ces années, Mary s'avance tout sourire mais Michael ne la reconnait pas.

Dépitée Mary rentre et s'installe devant le piano sur lequel elle s'accompagne en chantant un air mélancolique. Le Prince Boris, qui passait justement, en a le coeur tout retourné car le chant lui rappelle sa défunte femme. Il demande alors à Mary de venir chanter le soir même à la maison.
Mary est heureuse d'accepter mais le soir elle surprend Olga dans les bras du Comte Alex et comprend que cette femme est vénale et n'arrive plus à chanter.  Le secrétaire de Michael, Serge, la ramène chez elle.  Serge est un fils de paysan très ambitieux et il a maintenant des vues sur Mary. Malheureusement Michael n'a rien compris des intentions d'Olga qu'il épouse, avant de réaliser, quelques mois plus tard, son erreur.

A Petrograd (Saint-Pétersbourg), Mary survit grâce à une bourse versée par Boris, maintenant décédé. Lorsque Serge fait remarquer à Michael que la somme de 500 roubles est versée chaque mois à Mary Warren, Michael décide de poursuivre la bonne action de son père et envoie Serge annoncer la bonne nouvelle à la jeune fille.
Celle-ci a passé brillamment une audition à l'opéra où elle est désormais engagée. Elle refuse d'accepter l'argent par fierté pour ne rien devoir à celui qu'elle aime toujours secrètement. Serge tente de la forcer à s'intéresser à lui et une pauvre artiste abandonnée par son imprésario, Mamie, sauve la situation et Mary l'engage.

Le soir de son premier engagement à l'opéra, tout le gratin de la ville est présent, sauf Olga partie batifoler avec Alex. C'est un triomphe. Michael qui a cru reconnaitre la jeune fille qui abreuvait les chevaux, se rend dans sa loge et tombe des nues lorsque la jeune femme lui rafraichit la mémoire.
Serge voudrait bien se rendre dans la loge mais Mamie le chasse à nouveau ce qui attise la jalousie d'Irina, amoureuse de Serge et vieille connaissance de Mary ...





Difficile de s'emballer pour cette histoire qui pourtant aurait pu avoir la consistance nécessaire pour captiver l'audience. Malheureusement on reste plutôt distant face à l'action. Il est d'ailleurs difficile de dire pourquoi, si ce n'est que l'action manque d'émotion ou de gros plans peut-être. C'est dommage car la fin est, tout à coup et de manière inattendue, palpitante.

De 1915 à 1920 la célèbre soprano Geraldine Farrar a tourné dans 15 films. Sa carrière à l'opéra est immense et elle a chanté avec les plus grands (Caruso) et devant les grands de l'époque,
Lou Tellegen a été son mari de 1916 à 1923.

 Historiquement je n'ai pas trouvé trace des femmes "nationalisées" telles qu'elles sont montrées dans le film.




Une Idylle dans la tourmente





93 minutes

Geraldine Farrar ... Marcia Warren(Mary)
Lou Tellegen ... Prince Michael Orbeliana
Mae Giraci ... Young Marcia Warren -Mary
Francis Marion ... Young Prince Michael Orbeliana
Alec B. Francis ... Prince Michael Orbeliana the Elder- Boris Oberlianof
Edward Connelly ... Robert Warren (as Edward J. Connelly)
Naomi Childers ... Baroness Olga Amilahvari - Olga Amilarovna
Lawson Butt ... Peter Poroschine (as W. Lawson Butt) - Serge
Arthur Edmund Carewe ... Count Alix Voronassof (as Arthur Carewe)- Alex Voronof
Rose Dione ... Erina Rodina (as Mme. Rose Dione)- Irina
Lydia Yeamans Titus ... Mamie Connors



mercredi 9 mai 2018

The Woman God Forgot - Cecil B. DeMille - 1917



Au début du 16e siècle, les espagnols menés par Cortez mettent fin au règne de Montezuma au Mexique où ils écrasent 100'000 guerriers aztèques avant de prendre possession du pays, "bien que ce peuple ait eu assez de richesses pour acheter le monde".

Montezuma veille sur son royaume. Lorsqu'on lui annonce que des étrangers sont sur le point de débarquer en ville, il envoie quelques hommes offrir de grandes valeurs pour que les espagnols retournent d'où ils viennent. Les étrangers acceptent les richesses mais envoient leur meilleur guerrier approcher le roi, Alvarado, en se faisant passer pour le fils du Dieu blanc que les Aztèques attentent et qui devrait revenir au Mexique.

Taloc exige une vie ...
Pendant ce temps le grand prêtre Taloc sacrifie une vierge histoire que les étrangers s'en aillent. Comme il pense qu'il en faudra plusieurs pour qu'ils partent vraiment il se rend à la piscine royale où Tecza, la fille de Montezuma, se trouve entourée de ses esclaves. Taloc choisit d'honorer la préférée de Tecza qui se charge de la faire évader.
De son côté évidemment Alvarado ne se comporte pas comme un Dieu et les Aztèques ne sont pas dupes. Poursuivi, le jeune homme blessé se cache dans la chambre de Tecza, la fille de Montezuma qui bien sûr en tombe amoureuse et le cache, ce qui rend fou de jalousie Guatemoco, un guerrier à qui Montezuma a promis sa fille.

Lorsque Alvarado est fait prisonnier, Tecza trahit les siens sans vergogne, persuadée que Cortez tiendra sa parole de libérer le jeune homme puis de s'en retourner dans son propre pays  ...



Un film déprimant qui démontre comment il est possible qu'une seule femme puisse mettre fin à la vie de son propre peuple, par amour. 
La fin est d'autant plus ridicule que les deux amants se retrouvent parce que l'amour est plus fort que la haine. 
Raymond Hatton ressemble à une crevette déguisée en puissant, Wallace Reid est ridicule avec son casque vissé sur la tête et Geraldine Farrar fait les mimiques qu'il faut pour ensorceler tout ce petit monde.

Geraldine Farrar et Wallace Reid
Il n'y aucune fierté à conquérir un peuple sur la base du mensonge. Le film ne le dit pas assez, au contraire on a presque l'impression qu'il est normal dans le fond de mentir pour arriver à ses fins. Les chrétiens s'imposent en brandissant leur croix, face à eux les Aztèques ne sont pas à leur avantage non plus.

Les costumes créés par Natacha Rambova sont flamboyants.

Titre français : Les Conquérants

80 minutes

Wallace Reid ...
Alvarado
Raymond Hatton ...
Montezuma
Hobart Bosworth ...
Cortez
Theodore Kosloff ...
Guatemoco
Walter Long ...
Taloc (High Priest)
Julia Faye ...
Tecza's handmaiden
Olga Grey ...
Aztec woman
Geraldine Farrar ...
Tecza (daughter of Montezuma)
Charley Rogers ...
Cacamo (as Charles Rogers)


Raymond Hatton et Geraldine Farrar

mercredi 3 mai 2017

Carmen - Cecil B. DeMille - 1915




En Espagne, Pastia, le tenancier de la taverne, observe les contrebandiers accoster sur la plage. Il se demande comment passer les précieuses marchandises par la brèche de l'enceinte de la ville qui est maintenant gardée par un nouvel officier, Don José. Pastia essaie bien de l'acheter mais le fier jeune homme refuse de rentrer en matière et Pastia est obligé de cacher les marchandises dans les montagnes au camp des gitans auxquels il raconte ses malheurs, ce qui fait bien rire Carmen. Du coup Pastia élabore une stratégie qui devrait être imparable. Carmen est chargée de charmer Don José qui devrait ainsi libérer le passage le temps que les marchandises puissent pénétrer en ville.

Pour ce faire Pastia emmène Carmen travailler à l'usine à cigares. Au passage de la brèche la jeune femme adresse son plus beau sourire à José qui se montre flatté. Plus tard Carmen lui annonce qu'elle va danser à la taverne le soir même.  Don José s'y rend bien sûr et Carmen se colle à lui ce qui n'est pas au goût du toreador Escamillo qui offre à la belle gitane de venir avec lui à Séville où l'attend la gloire dans l’arène.
Durant la nuit Carmen attise le désir de José tout en se dérobant habillement à ses baisers.

Le lendemain, Carmen revient à la charge pour détourner le jeune officier de son devoir. La promesse d'étreintes torrides fait perdre la tête à José qui congédie les deux hommes qui montent la garde en sa compagnie. Ni une ni deux, Carmen fait des signaux avec sa mantille et les hommes passent la brèche avec les marchandises frauduleuses.

L'art de se rendre ridicule ; José comprend qu'il a été berné. Pour donner le change Carmen retourne à l'usine mais entame un pugilat avec les autres filles qui se moquent d'elle.
L'histoire dégénère lorsque Don José veut emmener Carmen en prison et qu'il essuie les quolibets de son collègue (qui semble passer son temps à la taverne soit dit en passant).
Les deux hommes dégainent leurs épées tandis que le tavernier ferme les portes de son établissement. Encouragés par Carmen les deux hommes se battent comme des lions et le persifleur est maintenant raide mort. José s'enfuit dans les montagnes.

Tel est pris qui croyait prendre ...Carmen lit sa propre mort dans les cartes. Pour leur donner raison elle décide d'accompagner Escamillo à Séville où la foule les acclame tandis que José qui a suivi la jeune fille les suit du regard. Apprenant que José est venu assassiner Escamillo, Carmen tente de raisonner José qui la poignarde alors.
Elle est libre, mais l'ex-officier a tout perdu ... il ne lui reste plus qu'à couper le fil ténu de sa propre vie au dessus du corps de celle qu'il a aimée passionnément et pour laquelle il a tout sacrifié, son honneur, sa réputation, sa carrière, sa vie ... the end.



J'ai toujours eu de la peine à comprendre les protagonistes de cette histoire (à part peut-être les contrebandiers qui ont eux un réel avantage à passer leurs marchandises et Escamillo dont la ligne de conduite est claire !).
Dans ce film très propre de Cecil B. DeMille, José est montré comme un homme plutôt possessif et jaloux dans un monde où tout se monnaie; ainsi ayant tout sacrifié pour la belle il est juste qu'elle lui appartienne à la fin.
De son côté Carmen est dépeinte tel un oiseau insolent qui, sûr de ses charmes, virevolte avec insouciance sans vraiment se préoccuper des conséquences de ses actes et qui ne craint personne, pas même la mort. La quintessence de la liberté sans une once de conscience.

En 1915, Raoul Walsh a terminé pour Fox Film Corporation son Carmen sur les chapeaux de roues pour le sortir avant celui de DeMille. Son film avec Theda Bara a rapporté davantage d'argent que celui de DeMille qui a été plus apprécié par les critiques. La même année Charlie Chaplin a aussi tourné son Burlesque on Carmen ! (et en 1918 c'est Lübitsch qui se lança dans la réalisation de cette histoire !)

Vu le nombre de versions basées sur cette histoire écrite par Prosper Mérimée par la suite, on se dit qu'elle a encore de l'avenir ! 

Ce film sorti en 1915 a été remonté pour une seconde sortie en 1918 à ce qu'on peut lire dans Cecil B. DeMille and American Culture: The Silent Era (University of California Press), p. 217 de Sumiko Higashi (1994). Il semblerait que ce seule cette version soit disponible de nos jours.


58 minutes



Geraldine Farrar ...
Carmen
Wallace Reid ...
Don José
Pedro de Cordoba ...
Escamillo
Horace B. Carpenter ...
Pastia
William Elmer ...
Morales
Jeanie Macpherson ...
Gypsy girl
Anita King ...
Gypsy girl
Milton Brown ...
Garcia


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres